Dans son dernier roman «La Nuit nous emportera» lancé en décembre dernier à Marrakech, Mahi Binebine livre une histoire poignante, où l'on reconnaît les traits de son histoire familiale sous un voile de fiction, sublimée par ce style poétique qu'on lui reconnaît. Ce nouveau roman à la fois lumineux et tragique, explore la douleur d'une famille face à l'absence d'un être cher, fauché par l'arbitraire et l'impossible résignation d'une mère face à cette perte. Un vibrant hommage à une mère courage « Cet ouvrage est un hommage à ma mère, qui a dû se battre avec acharnement pour élever ses sept enfants et leur offrir un avenir prometteur », confie Mahi Binebine qui nous plonge dans l'univers d'un petit garçon déboussolé, qui trouve ses repères grâce à une mère courageuse et combattante. Treizième ouvrage de Mahi Binebine, « La Nuit Nous Emportera » explore les thèmes profonds et universels de la famille, de l'abandon et de la résilience. Alliant poésie, drame et réflexion sur la condition humaine, ce roman disponible au Maroc et en France courant janvier, illustre le talent narratif exceptionnel de l'auteur. Dans ce récit poignant, dont l'action se déroule dans les ruelles vibrantes de Marrakech, l'auteur peint avec une grande sensibilité une réalité à la fois brutale et pleine d'espoir. Le roman raconte l'histoire d'une femme courageuse, abandonnée à son sort avec sept enfants à charge, mais qui, malgré l'adversité, ne cesse de croire en ses rêves. « Elle nous a montré le chemin à suivre, nous apprenant à ne jamais baisser les bras », raconte-t-il avec émotion. Inspiré de sa propre vie, ce roman autobiographique très personnel mêle personnages fictifs et souvenirs réels. Binebine y emploie plusieurs procédés littéraires subtils, comme les digressions et les rêves, pour captiver ses lecteurs. Natif de Marrakech, Mahi Binebine est reconnu à l'international pour ses œuvres marquantes, traduites dans plusieurs langues. Parmi ses succès littéraire, on retrouve : Le Sommeil de l'esclave (1992), Terre d'ombre brûlée (2004), Le Griot de Marrakech (2005), Les Etoiles de Sidi Moumen (2009) et Rue du Pardon (2019). Ses talents littéraires ont été plusieurs fois salués, avec des distinctions prestigieuses telles que le prix Méditerranée pour Le Sommeil de l'esclave et le prix du Roman arabe en 2010 pour Les Etoiles de Sidi Moumen.