L'infrastructure, qui produira de l'énergie propre, avec une capacité de 64 mégawatts, est l'un des plus importants projets du pays. D'un coût d'investissement de 240 millions de dollars, ce projet marque la volonté du pays de « poursuivre sa marche vers la transition énergétique », a affirmé le président dans un discours. Actuellement, plus de 70% de la production énergétique de Madagascar provient de centrales thermiques, une dépendance « extrêmement coûteuse », a fait savoir le président, estimant que la construction de cette centrale intervient donc comme un tournant historique pour le pays. Le projet devrait également contribuer à résoudre les problèmes récurrents de coupures d'électricité. En effet, près de 25% des besoins en électricité de la capitale, Antananarivo, et de ses environs seront couverts par cette centrale. Par ailleurs, le projet vise à étendre l'accès à l'électricité à plus de 70% de la population, tant en milieu urbain qu'en milieu rural, a précisé le président. Le projet de Ranomafana est également essentiel pour réduire les coûts énergétiques. «Cela permettra de réduire les coûts pour l'industrie, stimulant ainsi la croissance économique de notre pays », a-t-il ajouté. Sa mise en service est prévue pour 2027.