D'où vient donc de ce budget sachant que les réfugiés ne vivent que grâce à la charité internationale? Ce n'est pas tout, l' "Etat" du Polisario gratte son budget sur celui des Algériens dont le ministère de la défense s'accapare 25 milliards de dollars pour 2025. Tout ce que dépense le Polisario, il le prend dans vos poches chers Algériens qui bossez dur et qui ne trouvez souvent rien à vous mettre sous la dent à cause des pénuries nombreuses. Vous êtes obligés de faire la queue pendant des heures pour chopper un sachet de lait ou un sac de farine. Au moment où tu ne peux pas acheter une voiture, le Polisario lui peut en importer autant qu'il veut. Et dans les camps de Tindouf, la pénurie de lait n'existe pas. Celle de la farine non plus. Puisque le Maroc n'a pas été pas perturbé dans sa marche vers le développement, par l'existence de cette entité depuis les années 70, il reste qui comme victime? C'est vous chères voisines et chers voisins. Selon des estimations faites par des opposants au pouvoir militaire, le Polisario coûte aux Algériens 1 milliard de dollars par an. C'est un grand stade de football comme celui qu'est en train de construire le Maroc à Benslimane pour la Coupe du monde 2030. C'est une route de plus de 1000 Km comme celle qui vient d'être achevée au Maroc pour relier Tiznit à Dakhla. Or, le Polisario ça dure depuis les années 70. Combien de générations volées! Des commentateurs parlent de 1000 milliards de dollars siphonnés par l'entreprise polisarienne. Le Polisario doit faire vivre un gouvernement avec des ministres payés comme ceux des pays européens, des ambassadeurs, des représentants, des juges, des fonctionnaires, une armée de 10.000 soldats, des voyages, des médias, des fêtes et des cérémonies. C'est un Etat dans l'Etat. Et ce ne sont que des réfugiés! Rien que pour cela, cette entité, déjà vue comme terroriste, qui suce le sang des Algériens devrait être déclarée groupement d'imposteurs. Une bande organisée dont le seul but est de faire les poches aux Algériens. En fait, les Algériens en exil voient dans le Polisario un système financier organisé pour détourner l'argent du peuple. En plus, comme personne ne peut contester le budget de l'armée, le vol se passe dans la légalité des lois de finances. Au moment où le chef des séparatistes se promène dans le monde dans le jet présidentiel et séjourne dans les hôtels de luxe avec sa cour, les Algériens voient chaque jour la valeur de leur monnaie dégringoler de manière vertigineuse et l'inflation galope devant leurs yeux, sans pouvoir agir. La perte des Algériens est encore plus grande. Il faut aussi penser aux opportunités ratées par les prises de position du pouvoir militaire d'Alger. Le climat d'instabilité institutionnelle n'est absolument pas favorable aux investissements qu'ils soient locaux ou étrangers. A la moindre mésentente avec un pays, la junte coupe les ponts, interdit des échanges commerciaux. Quand le Maroc gagne, à la sueur, des positions économiques à l'international, l'Algérie traîne les pieds très loin derrière à cause de qui? De quoi? Du Polisario, parvenu à l'état métastatique. Il n'est plus possible de s'en débarrasser sans dégâts. Parfois on a l'impression que c'est cette entité qui impose ses choix aux Algériens. On s'en rend compte au moment des élections. Un candidat qui veut réussir, doit montrer son allégeance au Polisario. Et pendant ce temps, les Algériens galèrent comme ils peuvent. Certains ont été engloutis par les flots de la Méditerranée dans leur tentative malheureuse de fuir la junte