«Promouvoir le sport au bord des lacs, encourager l'écologie, faire connaître certains endroits du pays qui sont merveilleux, y développer dans le sport rural et créer une autre forme de sport au bord de l'eau». C'est par ces mots que résume Leila Benjelloun-Touimi les principaux objectifs du Lacathon Challenge 2024 dont elle est l'organisatrice principale. Le premier Lacathon a été organisé, le 19 octobre à Oued Lmaleh relevant de Tit Mellil, à 26 kilomètres de Casablanca. «Ce baptême du feu» a réuni une cinquantaine de participants. Un coup d'essai qui donne beaucoup d'espoir aux initiateurs de ce défi sportif alliant une course à pied de 12 kilomètres à une course en VTT de 21 kilomètres, avec un kilomètre supplémentaire en canoé-kayak et enfin une compétition de Bout-Camp. «Nous sommes très content de la réussite de cette première édition et notre but est que tout le monde puisse participer à cette compétition à l'avenir. Nous avons l'intention de lancer à un Lacathon pour enfants et adolescents, un autre pour le troisième âge et un Lacathon professionnel destiné à des catégories sélectionnées pour des championnats du monde», annonce Leila Benjelloun-Touimi. Une ambition que partage Naciri Mohamed. Il est le directeur général de l'Agence «Canal Productions», organisatrice de l'évènement. «Nous espérons faire le tour du Maroc, avec d'autres Lacathons, et que ça grandisse», affirme-t-il en ayant la certitude que petit à petit, le Lacathon fera «son nid». Pour lui, la première édition organisée autour du lac de Oued El Maleh pourrait donner donner l'envie d'aller vers d'autres évènements sportifs comme le Marathon des sables pour les uns, Sahraouiya pour d'autres». Le plus important, conclut-il, est de «passer de bons moments autour d'un lac».