Prémices d'un heureux dénouement de la crise pesant sur les facultés de médecine et de pharmacie depuis presque un an ? Les représentants des étudiants en pharmacie ont conclu dimanche un accord avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation après l'intervention fructueuse du Médiateur du Royaume. En grève depuis plusieurs mois, les futurs pharmaciens ont décidé de mettre fin à leur grogne et de reprendre leurs cours suite à la signature d'un procès-verbal répondant à leurs revendications. Pour faire preuve de bonne foi, le ministère de l'Enseignement supérieur a promis d'annuler les sanctions disciplinaires infligées aux étudiants pharmaciens. Concernant les examens, jusqu'à présent boycottés, il a été convenu selon les termes de cet accord, de les reprogrammer en planifiant une session exceptionnelle unique pour chaque semestre. Ceci d'ici la fin du mois de novembre sans programmation d'examens de rattrapage. Ces mesures devraient tenir compte du déroulement « normal » de l'année universitaire en cours. Les étudiants médecins, toujours en grève Campant sur leur position, les étudiants en médecine, quant à eux, ont rejeté la proposition du Médiateur du Royaume. Cette dernière a été massivement refusée lors du vote national organisé en ligne par la commission nationale des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire. Jugée similaire à celle du gouvernement, cette proposition n'a pas convaincu les étudiants grévistes car " négligeant le sort de leurs camarades expulsés et ne répondant guère à leurs revendications ". Leurs représentants ont par ailleurs annoncé le maintien du boycott des nouvelles sessions d'examen excepté la session exceptionnelle réservée aux étudiants ayant passé l'examen du 5 septembre. Ils ont renouvelé également leur refus de participer à la rentrée universitaire 2024/2025.