Maîtres AbdelKbir Tabih et Ibrahim Rachidi affirment dans leur communiqué qu'un site les a accusés d'avoir traité de séparatiste Mohamed Ziane, lors de son audience du 10 février au tribunal de première instance de Rabat. Les deux avocats affirment qu'il s'agit d'une «allégation mensongère» publié par un journaliste qui n'a pas suivi la dite audience ni n'a contacté les avocats concernés. Pour lever tout équivoque, Maîtres AbdelKbir Tabih et Ibrahim Rachidi détaillent les éléments constitutifs de leur plainte et précisent que celle-ci n'a rien à voir avec le harcèlement sexuel dont est accusé Mohamed Ziane dans d'autres affaires, contrairement à ce que prétend l'accusé dans ses sorties médiatiques. Les avocats rappellent que le mis en cause est poursuivi principalement pour «outrage à des fonctionnaires publics et à la justice», «injure contre un corps constitué» et «diffamation». Ils rappellent aussi que le ministère de l'Intérieur avait déposé, en janvier 2021, une plainte «basée sur des faits matériels concrets, à travers lesquels des institutions de l'Etat ont été offensées via la diffusion d'accusations et d'allégations fallacieuses, sanctionnées par le Code pénal».