Dans une mise au point, en réaction aux déclarations de l'épouse du détenu à certains sites électroniques et aux publications diffusées sur les réseaux sociaux, juste après qu'elle lui a rendu visite, l'établissement pénitentiaire précise que le détenu est soumis à une surveillance médicale quotidienne et aux examens et analyses médicaux afin de contrôler les indicateurs de son état de santé, lesquels ont prouvé qu'il est normal et ce contrairement aux allégations dénuées de tout fondement véhiculées par sa femme. Contrairement aux allégations de l'épouse, l'établissement pénitentiaire, dans le cadre du contrôle de la visite familiale en vertu de l'article 77 de la loi n°23/98 relative à l'organisation et au fonctionnement des centres pénitentiaires, a appris que celle-ci n'a pas tenté de convaincre le détenu (S.R) pour mettre fin à sa "grève de la faim", mais au contraire elle l'a encouragé et l'a incité à la poursuivre, faisant fi des répercussions néfastes que cette grève pourrait avoir sur sa santé, ajoute la mise au point. La direction de la prison locale fait observer, en outre, que contrairement aux allégations de l'épouse, selon lesquelles le détenu n'a pas pas pu porter son fils, il a été constaté lors de cette visite qui a duré près d'une heure, que l'intéressé a porté de façon normale son enfant dans ses bras. De même source on précise que le détenu se déplaçait de manière normale et sans épuisement, soit à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire (pendant la promenade ou la visite familiale et durant ses contacts avec les avocats), et particulièrement entre les deux étages du centre de santé, ou à l'extérieur de l'établissement quand il se rendait au tribunal.