L'avant première du premier long métrage de Othman Naciri « Saga – l'histoire des hommes qui ne reviennent jamais » est prévue le 31 janvier au Mégarama de Casablanca. Entretien avec ce jeune réalisateur. L'Observateur du Maroc. Combien de temps vous a-t-il fallu pour finaliser ce long-métrage ? Othman Naciri Entre l'écriture, la préparation, le tournage et la post production, ça nous a pris 3 ans et demi. Qu'est-ce qui a motivé votre choix des acteurs ? J'ai voulu rassembler Fehd Benchemsi, Omar Lotfi, Said Bey, Mourad Zaoui pour la première fois à l'écran, ainsi que la diva Raouia. Nous avons également des talents prometteurs comme Jalila Talemsi et Mouna Rmiki par exemple ainsi que de nombreux autres grands artistes : Mohammed Ayad et Mohammed Choubi. Y a-t-il eu quelques « incidents » lors du tournage ? Je retiens notamment deux épisodes particulièrement difficiles, celui de l'Oukaimeden car nous avons tourné à 3000 mètres d'altitude par un froid glacial. Le soir toute l'équipe traversait un kilomètre de piste de montagne dans le noir total avec pour seul éclairage les lumières des portables. Autre moment difficile, c'était le tournage dans la ville de Sebta, certains visas espagnols ont été délivrés 5 heures avant le tournage. L'équipe a dû passer la nuit sur la route et arriver au poste douanier très tôt le matin et commencer à tourner directement. Quelles ont été les réactions des premières personnes qui l'auraient déjà vu ? Pour l'instant le film a été visionné dans le cadre d'un séminaire de formation initié par l'Union Européenne par un parterre de professionnels méditerranéens. L'accueil en a été très favorable dans l'ensemble. Auriez-vous d'autres projets dans le pipe ? Un second long métrage en écriture, un hommage aux femmes militantes dans notre pays