Lors d'une conférence de presse donnée, ce mercredi 10 mars à Rabat, Hafsa Boutahar affirme avoir tenu à briser le silence au lendemain de la journée internationale des droits des femmes. Précisant que sa sortie est juste à titre symbolique, Hafsa Boutahar a souligné au début de la conférence de presse qu'elle vient de donner à Rabat qu'elle s'interdisait d'enfreindre le secret de l'instruction de l'affaire de viol dont elle accuse Omar Radi. Elle a donc refusé de donner le moindre détail concernant ce dossier. "Ce que j'ai vécu est affreux", s'est-elle limité à dire. La plaignante a précisé qu'elle a voulu prendre la parole surtout pour dénoncer certaines parties lui ayant injustement nui. Elle a cité nommément l'AMDH. "Puisque cette association prétend défendre les droits de l'Homme, je suis venue dénoncer son partialité puisqu'elle a choisi son camp dès qu'elle a fait fuiter ma plainte", a protesté Hafsa Boutahar. Cette dernière rappelle avoir porté plainte aussitôt après le viol dont elle aurait été victime. Elle accuse l'AMDH de vouloir instrumentaliser son affaire pour "son propre agenda et ses propres règlements de compte tout comme certains journalistes français".