Omar Radi, placé en détention depuis le 29 juillet 2020 pour «viol» et «réception de fonds étrangers pour le but de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», incarcéré à la prison d'Oukacha à Casablanca, affronte de graves accusations de viol. Son procès, qui a débuté le 22 septembre 2020, est toujours en cours. Son accusatrice manifeste devant l'AMDH ce lundi. Hafsa Boutahar, victime présumée de Omar Radi, a annoncé un sit-in devant le QG de l'Association marocaine pour les droits humains (AMDH) à Rabat, ce lundi. Mme Boutahar dénonce des «campagnes diffamatoires» visant à détruire sa dignité, à l'occasion de Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. بمناسبة اليوم العالمي للمرأة بسنة 2021 واستمرار سحق كرامتي بهاذا العالم، اعلن عن وقفة احتجاجية ظهر غد الاثنين امام مقر AMDH بالرباط. اذكركم. انا ضحية اعتداء جنسي، ضحية جهات حقوقية تدعي الدفاع عن حقوق الانسان.. نلتقي قريبا..@karim_anir @KacimiNada @nomadwithyou @Edito24_ar — Hafsa Boutahar (@hafsa_boutahar) March 7, 2021 L'Association marocaine pour les droits humains (AMDH), comme Amnesty International et Human Rights Watch, n'ont considéré dans cette affaire de viol que la version de l'accusé. Le parquet de Casablanca, pour rappel, a demandé au juge d'instruction d'enquêter sur des «délits relatifs à l'attentat à la pudeur avec violence et viol», après une «plainte déposée» par la concernée. العالم يحتفل ب 8 من مارس، وانا احتج.. بطريقتي✌✌✌✌✌✌ pic.twitter.com/KVwVfWYELV — Hafsa Boutahar (@hafsa_boutahar) March 8, 2021 Devant le juge d'instruction, Omar Radi a été interrogé sur l'accusation de viol dont il fait l'objet de la part de son ancienne collègue du journal Le Desk. Chargée à l'époque des faits de tâches administratives et commerciales au sein de ce média, Hafsa Boutahar affirme avoir été violée dans la nuit du 12 au 13 juillet, une relation que Radi présente comme «consensuelle».