Lors d'une récente sortie médiatique, l'ancien patron de la DTN a balayé d'un revers de la main les rumeurs sur son rôle dans l'éviction de Badou Zaki. Il reconnaît cependant avoir négocié l'arrivée d'Hervé Renard à la tête de la sélection nationale. «J'ai toujours soutenu l'entraîneur Badou Zaki, puisqu'il n'avait perdu aucun match avec la sélection nationale. Je n'ai jamais conspiré contre Zaki», a déclaré l'ancien patron de la Direction technique nationale (DTN), Nasser Larguet, sur les ondes d'une radio de la place, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du 15 mai. Une manière pour Larguet de se disculper des accusations qui font de lui le principal responsable du départ de Badou Zaki de la sélection et son remplacement par Hervé Renard. Ce dernier a lui-même nourri, sans le vouloir, la thèse de la «trahison» de Zaki par Larguet, en déclarant que ce dernier et Hadji ont été derrière son arrivée à la tête des Lions de l'Atlas, ajoute Al Ahdath. Dans sa sortie médiatique, Larguet a annoncé que le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ avait demandé son avis avant le recrutement d'Hervé Renard, et qu'il s'était contenté de lui vanter les exploits du technicien français qui a remporté la CAN deux fois, avec la Zambie et la Côte d'Ivoire. «J'ai rencontré Renard à Lyon pour lui expliquer le projet de la FRMF et la DTN, ainsi que les moyens qui seront mis à sa disposition pour diriger la sélection nationale», s'est défendu Larguet, qui narre une seconde rencontre avec le technicien français qui s'est déroulée au Sénégal, en présence de Mustapha Hadji. Larguet s'est défendu également d'imposer deux joueurs de l'Académie Mohammed VI de football, Hamza Mendyl et Youssef En-Nesyri, et que le dernier mot revenait à Hervé Renard qui a décidé de les intégrer à la sélection nationale. Via le 360