La Confédération africaine de football a finalement décidé de retirer l'organisation de la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Cameroun. Une aubaine pour le Maroc, qui avait faux bond à la CAF en 2015 sur fond d'épidémie d'Ebola et qui devait attendre 2025 pour prétendre à nouveau à pouvoir abriter l'événement. C'est une importante délégation marocaine, conduite par Fouzi Lakjaâ, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), qui s'est envolée jeudi 29 novembre en direction de la capitale ghanéenne, Accra, pour assister au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).La Confédération africaine de football a finalement décidé de retirer l'organisation de la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Cameroun. Une aubaine pour le Maroc, qui avait faux bond à la CAF en 2015 sur fond d'épidémie d'Ebola et qui devait attendre 2025 pour prétendre à nouveau à pouvoir abriter l'événement. C'est une importante délégation marocaine, conduite par Fouzi Lakjaâ, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), qui s'est envolée jeudi 29 novembre en direction de la capitale ghanéenne, Accra, pour assister au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).La réunion d'Accra de vendredi a donc finalement tranchée : le Cameroun est officiellement hors jeu et un nouvel appel à candidature est lancé. Et dans ce contexte, le Maroc fait figure de favori. Le royaume a en effet plusieurs atouts dans sa manche. Un dossier quasi-prêt, le pays s'était porté candidat à l'organisation du Mondial 2026 – attribué in fine au trio nord américain Canada – Etats-Unis et Mexique -, et des infrastructures déjà opérationnelles répondant aux normes exigées par la CAF. Faire oublier le désistement de 2015 L'organisation de la CAN 2019 par le Maroc serait en outre une belle revanche pour le royaume, qui n'a plus abritée cette compétition depuis 1988. Lors de la CAN 2015, le Maroc s'était désisté, évoquant alors le risque sanitaire de propagation du virus Ebola qui faisait des ravages sur le continent. Un faux bond qui avait valu au royaume des sanctions de la par de la Confédération africaine. Depuis, cependant, la direction de la CAF a changé. L'arrivée du malgache Ahmed Ahmed, réputé proche du royaume, a été accompagné d'un renfort de la représentativité marocaine au sein des organes de l'instance footballistique.