Echec et mat ? Badou Zaki, Fathi Jamal et Rachid Taoussi, écartés du staff de la Direction technique nationale alors qu'ils convoitaient des postes clés. Le cercle fermé des médias pros Zaki a multiplié les articles pour préparer l'opinion public à leur arrivée dans la DTN. D'autres ont même confirmé leur nomination avant même l'heure pour que la rumeur se transforme facilement en réalité. Pourquoi le bras de fer ? Seulement, c'était sans compter sur l'ambition d'autres Lions féroces. A l'instar d'un Noureddine Naybet fraîchement promu au poste de « Directeur des équipes nationales » tant convoité par Badou Zaki. Dans un article précédent, nous avons évoqué la lutte sans merci qui opposait Zaki à Naybet pour s'adjuger cette fonction clé hautement importante puisqu'il met son responsable en relation directe avec l'ensemble des internationaux marocains. Autant dire que c'est une mine d'Or pour les agents sans scrupules habitués à placer leurs hommes au sein de la DTN afin d'approcher facilement nos Lions. L'histoire d'amour entre Naybet et Zaki ne date pas d'aujourd'hui. Nous avons juste assisté à un autre épisode de leur conflit de personne qu'ils conjuguent avec une farouche lutte d'intérêt qui dure depuis plus d'une décennie. Nous sommes face à deux clans, celui de Zaki et celui de Nayet. Le vainqueur placera forcément ses hommes de main qu'Osian Roberts qualifiera de « meilleurs entraîneurs du moment »…. Qui a déniché Osian Roberts ? D'accord, réfléchissons calmement et posons-nous les bonnes questions : Qui a ramené Osian Roberts au Maroc ? Plus exactement, qui l'a suggéré à Fouzi Lekjaa et donc qui avait fatalement intérêt à ce qu'on nomme Roberts à la tête de la DTN ? Lorsqu'on fait le tour, et nous avons tourné et retourné les conseillers de Lekjaa, le seul Lion qui retombe toujours sur ses pattes s'appelle Noureddine Naybet. Si ce dernier s'est adjugé ce poste, ce n'est certainement pas grâce à ses compétences techniques. Le critère qui a justifié son choix ressemble davantage à du pur clientélisme avec une sacrée dose de copinage. Explication En effet, étant conseiller de Lekjaa, Noureddine Naybet s'est montré très actif après le départ de Nacer Larguet. Son rôle était de trouver l'homme idéal pour diriger notre football mais son objectif était aussi de se garantir une pérennité au sein de la FRMF. Comme nous savons tous, l'ancien Lion de l'Atlas a joué en Angleterre et a gardé plusieurs bons contacts sur place. L'ex-capitaine connait également un certain, Jonh Benjamin Toshake. « gallois » de nationalité connu pour avoir entraîné deux fois le WAC, cher au cœur de Naybet, bien sûr. D'après nos informations, Naybet a chargé son ami Toshake de trouver un technicien, de préférence docile, pour se charger de la destinée du football national. « Trouve-moi un formateur de chez vous » « D'accord, j'ai un ami, il s'appelle Roberts, Osian Roberts » « Ah, je ne le connais pas, envoie quand même, il fera l'affaire » Bien sûr, ce dialogue est purement imaginaire ! Mais il n'est pas loin de la vérité. Il est juste une synthèse substantielle de l'entretien qui nous a été rapporté par des sources dignes de confiance. Peine perdue pour Badou Zaki Badou Zaki avait peu de chance de gagner son bras de fer contre Naybet. Ce dernier a préparé sa promotion avec le soutien de son ami Toshake. Osian Roberts ne pouvait rien refuser à son compatriote qui lui a suggéré de nommer son ami Naybet. Le copinage de Naybet a eu raison de l'opportunisme de Zaki qui reçoit le second rôle alors qu'il visait le haut de l'affiche en espérant se rapprocher de nouveau des Lions de l'Atlas. C'est d'ailleurs cette volonté d'exploiter les internationaux qui cause ses malheurs depuis 15 ans. Le soutien de l'Amicale et son influence n'ont eu aucun impact en partie à cause de nos écrits qui ont largement et indirectement favorisé Naybet. Rappelez-vous! Nous avons à maintes fois répété que l'objectif essentiel de Badou Zaki a toujours été d'être le plus proche des internationaux marocains, fonds de commerce d'agents et semssaras peu scrupuleux bien décidé à placer des pions au sein de la FRMF. Malgré tout, ils ont réussi à en placer un à la DTN. Nous y reviendrons plus loin. Le WAC en force ! La lutte entre les tenors wydadis a tourné en faveur de Naybet. Vainqueur, ce dernier a la voie libre pour placer ses hommes de main. Disparu des radars depuis la fin de sa carrière, l'ancien wydadi et Lion de l'Atlas, Badr El Kaddouri réapparaît subitement parmi les meilleurs entraîneurs choisis par la DTN de Roberts. Il est nommé adjoint du sélectionneur des U17, Sergio Pierna alors qu'il n'a rien démontré comparer à d'autres jeunes compétences marocaines. Jamal Alioui, également ancien wydadi pour avoir jouer deux fois avec le club de Casablanca en 2011 puis en 2013. Il débarque de nulle part et s'adjuge le poste d'adjoint du Portugais João Filipe Aroso qui a hérité des U20. Les journalistes avertis et les gens du milieu connaissent parfaitement bien sa proximité avec des semssaras bannis de l'entourage de la sélection. Sa présence dans cette équipe de cadres nous invite à le surveiller scrupuleusement. Il est dans le viseur… Les baratins de la presse locale Nos confrères locaux se copient en avançant naïvement qu'Osian Roberts a justifié la mise à l'écart des trois cadres marocains par le fait qu'il « ne veut pas de gestionnaires de clubs, ni d'entraîneurs expérimentés et à forte personnalité« . Néanmoins, «ils auront pour mission d'apporter leur expertise en préparant des rapports sur les joueurs, et conseiller les différents cadres de la DTN« . Difficile de croire à une collaboration entre le conseiller Zaki et le directeur des équipes nationales, Naybet. De la fumisterie pour justifier des postes fictifs gentiment crées par la FRMF pour caser ses anciens.