La CDT fait de nouveau parler d'elle. La centrale de Noubir Amaoui envisage un débrayage de 48 heures, les 30 juin et 1er juillet, dans le département de Mohamed Naciri. Enhardie par l'exploit réalisé lors des dernières élections du Conseil supérieur de la fonction publique, la CDT a décidé d'entamer ce nouveau bras de fer en solo. Les raisons de cette levée de boucliers : «l'absence d'un statut spécifique pour les fonctionnaires de la Justice», l'un des départements, avec la Santé, l'Enseignement et l'Intérieur, qui compte le plus grand nombre d'agents. Les amis de Noubir Amaoui poussent l'amabilité jusqu'à exiger un audit dans l'association des œuvres sociales des fonctionnaires de ce département. Outre ces deux points, le syndicat exige également que soit élargie la récente prime d'éloignement, décidée pour les seuls fonctionnaires de la Santé et l'Enseignement, à leurs collègues de la Justice. Les autres points du cahier revendicatif sont partagés entre l'ensemble de la fonction publique. A savoir l'augmentation des salaires, l'amélioration des procédures de promotion interne et l'installation d'un système de primes et gratifications motivant. A noter que la centrale de Noubir Amaoui a raflé 9 sièges sur les 24 à pourvoir, loin devant la liste des SAS (Sans appartenance syndicale), classés deuxièmes.