Vous êtes ici : Actualités / Casablanca / Les parkings improvisés en voie de disparition ? Plusieurs parking improvisés sont apparus récemment au centre vile, sur les ruelles condamnées par la ligne du Tramway, parsemés d'horodateurs, font maintenant office de parkings anarchiques. Phénomène qui doit sa croissance au manque de places de stationnement pour les nombreuses personnes qui travaillent au centre ville. « C'est vraiment difficile de se garer au centre ville. Je travaille sur l'avenue des FAR, et il est tout à fait normale que j'essaye de trouver une place de parking tout près de mon lieu de travail ! Mais ce n'est pas toujours facile », regrette une jeune employée dans une banque. « Si je dois payer un ticket, parce que ces rues sont équipées d'horodateurs, ça me coûtera une petite fortune, puisque je dois laisser ma voiture presque toute la journée. Je préfère donc faire comme les autres, et la garer en deuxième position, puisque la rue est condamnée », confie-t-elle. A l'instar de cette jeune femme, ils sont nombreux à se garer dans ces parkings improvisés, ou sur le trottoir d'un espace inutilisé. Pour ces automobilistes, la solution du parking improvisé s'est imposée naturellement. Mais elle n'est pas idéale : ces parkings risquent de disparaître du jour en lendemain ! Des parkings en voie de disparition Les autorités locales ont récemment mené une campagne contre ces parking improvisés. Plusieurs parmi ces derniers sont aujiurd'huisurveillés, afin d'interdire à tout automobiliste la possibilité de stationner. « Chaque matin, j'étais rassuré de pouvoir trouver ma place au parking, un parking qui ne coûte pas cher ! Mais voilà que mercredi matin, je trouve des policiers et des véhicules de remorquage pour la mise en fourrière à l'entrée du parking, et on nous dit que c'est un espace public, que c'est un passage dans lequel nous n'avons pas le droit de laisser de voitures », explique un automobiliste. « Les horodateurs coûtent trop cher ! La société en charge de ces services propose des tarifs élevés et des amendes trop sévères. À mon avis, c'est un abus », ajoute un autre automobiliste. Selon une source au Conseil de la ville de Casablanca, la campagne qui a été lancée contre les parkings improvisés, devait être menée depuis plusieurs mois. « L'anarchie du stationnement fait tache au centre ville. Les espaces publics doivent être respectés, et non pas envahis par les voitures. Le problème de la gestion du stationnement doit être réglé », explique la même source. Une campagne temporaire ? En effet, la gestion du stationnement n'a jamais été efficiente. Elus et automobilistes ne sont pas satisfaits des services de PAG Parking. Mais aucune autre solution pour gérer le stationnement à Casablanca ne se profile à l'horizon. En tout cas, les automobilistes espèrent que cette campagne n'est que provisoire. « Les autorités mènent des campagnes de tous genres, contre les «ferrachas», les stationnements, les terrasses… Mais après quelques jours, tout revient à la normal ! Et je pense que ça sera le cas pour ces parkings », espère un automobiliste.