La galerie 38 présente l'œuvre d'Amaparo Sard, artiste espagnole emblématique qui marque actuellement de sa griffe le monde de l'Art contemporain. Elle fait halte dans la Ville Blanche, le temps d'une exposition… Amparo Sard révolutionne, bouleverse, remet en question et recommence inspirée de plus belle. Fidèle à son esprit audacieux, urbain et en adéquation avec l'air du temps, la galerie 38, souvent défricheuse de talents avant l'heure, présente l'œuvre d'Amparo Sard. C'est à coups de sculptures, dessins ou encore vidéos, que cette exposition intitulée « La fugue » prend vie, tel un tableau vivant. « L'art, c'est le hasard » disait André Breton, Amparo Sard, lui répondrait peut-être: l'Art, c'est la mixité continue, l'imbrication accrue de formes et de médiums. Artiste contemporaine majeure, elle n'hésite pas à allier dimension privée et publique dans une société où tout un chacun compose selon le conscient et l'inconscient. Passant avec aisance du noir au blanc, dessinant les contours de représentations humaines ou matérielles, cette artiste espagnole, dit en filigrane, la fureur de la vie, le manque et la peur : la spirale naturelle qui dicte finalement, les différents états de l'humanité. Née en 1973, Amparo Sard commence son parcours artistique en 1994 après une solide formation à l'université de Barcelone. Rapidement, son travail est reconnu et primé par la Fondation Barceló. Suivent les prix des Arts plastiques de Barcelone et le premier prix espagnol et international de la Deutsche Bank. Ses œuvres figurent parmi de nombreuses collections publiques et privées telles que le MOMA et le Guggenheim de New York, la West Collection – Musée d'Art Contemporain de Chelsea, New York, le Musée Taylers en Hollande ou encore le Musée Artium en Espagne. Elle est notamment à l'origine du procédé unique de microperforation sur papier. Amparo Sard enseigne de plus, son art à l'université de Barcelone. Artiste prolifique Régulièrement sollicitée par de grands commissaires et critiques d'art comme Achille Bonito Oliva ou Fernando Castro Florès, celle qui affole la planète Art, sillonne les quatre coins du monde au fil de ses expositions personnelles et collectives et les plus grandes foires d'art contemporain. Ses travaux ont ainsi investi le CODA Museum, le Musée Royal d'Ontario, le MOCA de Séoul ou encore le Musée d'Art Mori de Tokyo. Amparo Sard a également participé aux différentes éditions de ARCO, Pulse New York, Art Chicago, Art Cologne, la foire internationale d'Art de Toronto, Art Paris. La plasticienne a rejoint le panthéon des artistes emblématiques, qui ont marqué l'espace de la la galerie 38. On se souvient à ce titre, d'Alec Monopoly, qui nous rappelait que le Street Art n'était pas à craindre : il érige l'identité des médiums, en passant par le cinéma, le graffiti, la musique, racolant au passage, la culture pop depuis plusieurs décennies. Figure récurrente du genre, talentueux street-arter américain, Alec Monopoly avait présenté ses œuvres, déjà, incontournables sur les murs de Los Angeles et de New-York puis à la galerie 38 l'été dernier. Son exposition « Alec Monopoly, catch me if you can » révèle une bulle d'air et d'Art humoristique. Célèbre pour avoir mis en scène le personnage du jeu Monopoly, ce jeune artiste s'attache, du haut de ses 26 ans, à dépeindre ses travaux par le biais de satire, autour du capitalisme sauvage. Nourri au biberon de vidéos, il s'inspire de la force des images qui gravitent sans cesse autour de nous, alimentant notre inconscient, redéfinissant ainsi des icônes pops comme Jack Nicholson, Robert De Niro ou encore Mickael Jackson. Des chocs visuels, des stars, des visages immuables et immanquablement inscrits dans nos esprits, depuis, les films « Shining », « Taxi Driver » ou encore le clip « Thriller ». De quoi convaincre, les plus sceptiques que l'art c'est le mouvement, la vie qui gronde autour de nous, le regard et le cri d'un esprit. « La fugue » jusqu'au 16 novembre. La Galerie 38, route d'Azemmour 38, Hay Nassim, Aïn Diab Casablanca 20000 [email protected] * Tweet * *