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Transparency développe ses centres d'écoute
Publié dans Le Soir Echos le 16 - 09 - 2011

Transparency Maroc a inauguré officiellement, hier matin à Fès, son deuxième Centre d'assistance juridique anti-corruption (CAJAC).
Ce n'est pas demain que la corruption se conjuguera au passé. Ceux qui s'y sont engagés le savent bien, la lutte contre ce fléau est de longue haleine. L'une des solutions rime avec dénonciation. C'est dans cette optique qu'avait été lancé, en janvier 2009, le premier Centre d'assistance juridique anti-corruption (CAJAC) par l'association de lutte contre la corruption Transparency Maroc. Hier, jeudi, ce projet a célébré une nouvelle avancée avec l'inauguration du premier CAJAC régional à Fès.
« Il vient ainsi appuyer le CAJAC principal déjà existant à Rabat, qui continue à traiter les plaintes enregistrées à l'échelle nationale », comme nous l'a précisé Nassera Bouazzaoui, chargée de communication à Transparency Maroc. Pourquoi Fès ? « Ceci s'inscrit dans la stratégie d'expansion territoriale de Transparency. Fès a été choisie car, parmi les plaintes enregistrées jusqu'à maintenant, un grand nombre provenait d'habitants de cette région », nous informe Nassera Bouazzaoui.
Fès a été choisie car, parmi les plaintes enregistrées jusqu'à maintenant, un grand nombre provenait d'habitants de cette région.
Pour rappel, le CAJAC est un centre qui permet à n'importe quel citoyen de déposer une requête sur une affaire de corruption. Au sein du centre, des personnes sont là pour lui apporter de l'aide, en particulier des conseils juridiques. Trois moyens sont mis à la disposition du citoyen pour joindre ces centres. Soit en se rendant sur place (le nouveau centre de Fès se situe sur l'avenue Hassan II), soit en appelant le numéro économique (080 100 23 23 pour Fès – 080 100 76 76 pour les autres régions), soit en envoyant un courrier par lettre, fax ou internet.
« Le plus souvent, les personnes préfèrent tout d'abord entrer en contact avec nous par téléphone. Puis une fois rassurées, et si leur dossier est recevable, elles prennent rendez-vous puis se rendent au centre », explique Nassera Bouazzaoui. Entre 2009 et aujourd'hui, plus de 3 000 appels ont déjà été effectués au centre de Rabat.
La discrétion et l'anonymat étant les maîtres mots de la lutte anti-corruption, ces conseils sont fournis gratuitement, et demeurent confidentiels. L'ambassade des Pays-Bas, qui finance ce projet, qualifie dans ce sens ceux qui travaillent au sein des CAJAC, d'interlocuteurs « fiables et neutres, à l'écoute et l'orientation des citoyens témoins ou victimes de corruption ».
Dans le communiqué annonçant la création du premier CAJAC, Transparency Maroc avait d'ores et déjà identifié ses objectifs. La finalité de ce projet est « d'élargir la participation de tous à la lutte contre la corruption afin de forger une nouvelle culture de citoyenneté, de générer des changements structurels dans la société et de contribuer à l'instauration d'un Etat de droit ». En somme, il s'agit d'impliquer le citoyen dans cette lutte. Témoins comme victimes !
Rester les bras ballants ne faisant que gangrener le phénomène. Cependant, Transparency tient à préciser que ce nouveau centre mis en place à Fès hier, comme les autres CAJAC, « ne pourra en aucun moment cas se substituer aux victimes dans leur quête de justice ou devant les tribunaux ».
Avant de s'atteler au Maroc, Transparency International avait déjà contribué à la création d'une cinquantaine de centres de ce type à travers le monde.
Après Rabat et Fès, Transparency Maroc projette l'ouverture « de nouveaux centres d'assistance juridique anti-corruption (CAJAC) dans les deux années à venir », a confié Nassera Bouazzaoui au Soir échos. « On commencera par la région de l'Oriental, à Oujda ou Nador, pour ensuite certainement ouvrir un centre dans le Sud du pays ». Une année après sa création, le CAJAC principal de Rabat avait déjà traité 536 plaintes, et avait donné des avis juridiques sur 289 d'entre elles. Aujourd'hui, ce nombre s'élève à 1 256 requêtes, qui concernent aussi bien la corruption au sens large, la concussion, les détournements, le trafic d'influence, ou encore le blanchiment, pour ne citer qu'eux. Le recueil de l'ensemble de ces plaintes constitue au final une base documentaire permettant « d'affiner le plaidoyer et de prévoir des mesures concrètes pour obtenir des changements structurels des institutions et de la société en général », souhait émis par Transparency Maroc.
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