Une équipe d'experts maghrébins vient de parachever la partie théorique d'une étude maghrébine sur la situation des jeunes dans les pays du Maghreb arabe après une série de réunions tenues au siège du secrétariat général de l'UMA, à Rabat, dont la dernière a pris fin mercredi. Selon un communiqué du secrétariat général de l'UMA, dont copie est parvenue à la MAP, la partie théorique consistait d'abord à cerner le thème de l'étude en rassemblant les points communs aux différents documents élaborés par chaque pays, avant de passer à l'élaboration de sondages d'opinion sur le terrain, une opération qui devra prendre fin dans six mois. Pour bien préparer cette étape, ajoute la même source, l'équipe d'experts a défini le profil de la population à sonder, en recourant aux dernières méthodes adoptées en matière de recherche sociologique, ainsi qu'à des questionnaires élaborés par la partie marocaine. Fès : Ouverture d'un centre anti-corruption L'association marocaine de lutte contre la corruption, Transparency Maroc, a ouvert, jeudi à Fès, un nouveau centre d'assistance juridique anti-corruption aux témoins et victimes d'actes de corruption au Maroc (CAJAC), le deuxième après celui de Rabat. Créé grâce au soutien financier de l'ambassade des Pays-Bas au Maroc, ce centre est doté d'une équipe opérationnelle de juristes bénévoles locaux et bénéficie de l'intervention d'experts marocains dans la lutte anti-corruption. Le nouveau centre fonctionne en collaboration et sous la supervision du CAJAC principal, qui continue de traiter à partir de ses locaux de Rabat les doléances des citoyens, en toute confidentialité. L'objectif premier derrière la mise en place de ce nouveau CAJAC reste d'apporter un «soutien de proximité aux personnes victimes ou témoins de la corruption et de renforcer les capacités de résistance des citoyens face à ce fléau». Pour Rachid Filali Meknassi, secrétaire général de Transparency Maroc, ce centre servira de projet-pilote pour d'éventuels centres d'assistance juridique anti-corruption dans d'autres régions. De son côté, l'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Jos Van Aggelen, a souligné que ce projet permettrait à la population de Fès et sa région de «s'engager d'une manière structurée dans la lutte contre la corruption en leur assurant l'appui d'une équipe de professionnels qui leur procurera aide et assistance juridiques, gratuitement et en toute confidentialité».