A sa première sortie publique, Benkirane s'offre un bain de foule à Agadir. Ville où le PJD et l'USFP se partagent la vedette. S i le PJD jouit aujourd'hui d'un important capital de popularité, c'est grâce à son référentiel islamique et la méthodologie de travail de ses membres. Travail sérieux qui répond aux attentes de la population ». C'est ainsi que Abdelilah Benkirane, SG du PJD s'adressait aux partisans de la formation islamiste à Agadir. Ville où, rappelons-le, le partie est arrivé deuxième lors des dernières communales du 12 juin. Benkirane s'est offert une campagne de promotion de son parti, de quatre jours,dans la capitale de Souss, alors que cette dernière accueillait les artistes du monde venus participer au festival de « Timitar ». Un timing dont la symbolique n'échappe à personne vu les positions du partis relatives à ce genre de manifestation. Concrètement, le SG a tenu à rassurer les sympathisants de sa formation. «Le PJD est actuellement victime de campagnes visant à le discréditer, plus particulièrement pour sa gestion de l'affaire locale », a expliqué le SG lors d'un meeting populaire organisé dans la ville. Ce qui ne devrait, en rien, limiter l'aspiration du PJD à gérer ou participer à la gestion des villes, comme c'est le cas notamment à Agadir où il forme une coalition avec l'USFP. Ce qui est sûr, tient-il à affirmer, c'est que cette campagne ne semble en rien le perturber. Et pour preuve, « le PJD et actuellement en train de préparer, avec toute la force et l'efficacité possible, les prochaines élections du 2012 ». Sur ce point, Benkirane semble confiant. « Nous avons grand espoir de gagner ces élections. Surtout que nos ennemis n'arrivent pas à atteindre leur objectifs » clame-t-il. En parallèle avec cette sortie du SG, les élus islamistes ont entamé une autre campagne de promotion du parti. L'objectif de cette tournée programmée dans plusieurs régions est d'exposer le bilan, à mi-mandat, des parlementaire du parti. Chiffres à l'appui, les élus islamistes tentent de convaincre leurs électeurs de la pertinence de leur choix. Et pour ce mi-mandat,ils annoncent fièrement avoir adressé au gouvernement quelques 400 questions. Ils ont également présenté 130 requêtes aux membres du gouvernement pour résoudre des « problèmes individuels en suspens ».Cela en plus d'environ 300 interventions auprès des ministères, des services extérieurs et des autorités locales concernant des questions liées à l'Urbanisme aux activités de commerce et d'artisanat, entre autres. t.a.e