Une convention de partenariat entre Royal Air Maroc et la Banque Populaire, signée le 23 mars dernier, a pour but d'offrir une nouvelle panoplie d'offres et de réductions diverses aux Marocains résidant à l'étranger. En marge de la signature, Driss Benhima, PDG de RAM, et Mohamed Benchaâboun, président du Groupe Banques Populaires, ont déclaré que ce partenariat revêt la forme d'une offre co-brandée qui sera lancée dès le 7 avril à Paris. Appelée «Bladi Asfar» et conçue autour du concept «famille», elle offrira aux MRE clients de la banque diverses réductions tarifaires. Plusieurs œufs, plusieurs paniers «RAM met à la disposition des MRE une variété de produits tarifaires très avantageux, et un dispositif d'accueil dans les aéroports avec le renforcement des équipes dans les escales», a affirmé à ce titre Driss Benhima.Contacté par Les Echos, le service commercial de RAM dit qu'il n'a pas encore reçu la grille tarifaire de cette offre. Pour rappel, la RAM offre depuis longtemps aux MRE une réduction tarifaire référencée «DL» sur sa grille. A cela viendront s'ajouter d'autres avantages : une franchise bagages revue à la hausse, des cartes de collecte de miles, formatées sur le concept avec des points gagnés grâce aux voyages effectués. Egalement dans le pipe, la possibilité de collecter des miles à chaque fois que les clients de la BP effectuent des achats avec leurs cartes bancaires. La Banque Populaire inclut dans le package la possibilité de recourir au financement pour l'achat de billets RAM et l'étend à l'ensemble du réseau Banque Populaire «Worldwide». La compagnie vise avec ce partenariat à reconquérir ce segment de clientèle dans le but de diversifier les sources de ses revenus. Concurrencée sur ce marché par les compagnies économiques, la RAM a vu baisser sa part de marché sur ce segment . Evoluant dans une logique de réductions des dépenses de voyages, de nombreux MRE se sont rabattus sur les compagnies low cost. Toutefois, la RAM dispose d'un argument de taille : une charge émotionnelle qui séduit les MRE. Il faut juste éviter de faire la même chose que le tristement célèbre Kounouz Biladi.