L'ex-directeur général de la défunte «Direction des investissements», converti dans les affaires, serait pressenti à la tête de Risma, filiale marocaine du groupe Accor. Hassan Bernoussi aurait été approché par Gérard et Gilles Pellisson, fondateurs du groupe Accor, pour prendre la présidence de Risma. Bernoussi aurait accepté l'offre, mais à en croire nos sources, certains membres du conseil d'administration de Risma auraient montré quelques «réticences». Selon des sources concordantes, ce serait Othmane Benjelloun, qui détient 23,35% de Risma, à travers RMA Watanya et BMCE Bank, qui aurait utilisé son «veto» contre la candidature de Hassan Bernoussi. ...et crée une entreprise spécialisée dans la logistique Après avoir fondé et développé Interface Conseil en Investissement, décliné sous trois filiales spécialisées (Interface RH et Coatching, Interface Gestion et Loisirs et Interface Immobilier), Hassan Bernoussi vient de créer une nouvelle structure. Baptisée «Interface Logistique», cette nouvelle filiale, créée récemment, s'ajoutera aux trois autres. Rappelons que Hassan Bernoussi est passé au privé en lançant sa propre entreprise, en 2009, après avoir développé la direction des investissements et créé un événement exceptionnel «Les Intégrales de l'investissement». Des CRI en mal de management Selon des sources concordantes, de plus en plus nombreux sont les CRI à travers le Maroc qui fonctionnent depuis plusieurs mois sans directeur titulaire. À titre d'exemple, selon nos sources, le remplaçant du directeur du CRI de Fès, décédé en novembre 2008, n'a toujours pas été nommé. Le CRI de Rabat fonctionne également avec un directeur par intérim depuis maintenant 14 mois. Marrakech est dans la même situation depuis plusieurs mois. Toujours selon nos informations, il existerait également dans le sud un CRI sans directeur. Avec cette tendance, Oujda risquerait également de rejoindre le lot des régions sans directeur titulaire à la tête de leur CRI, car son directeur Farid Chourak vient d'être nommé gouverneur. Ces situations relèvent-elles d'un manque de compétences ou s'agit-il là encore de lourdeur administrative ? Quoi qu'il en soit, c'est une situation assez paradoxale pour un pays qui mise sur l'attraction des investissements comme moteur de développement socio-économique.