L'essentiel de la cote Au terme de la seconde séance hebdomadaire, le marché replonge. À la clôture, les indices phares de la place reculent de 0,66% à 8.920,66 points pour le Masi et de 0,70% à 7.257,15 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -4,69% pour les deux indices. Du côté volume, le marché a drainé un flux de 145 MDH , entièrement échangés sur le marché central actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre IAM avec un volume de 56,4 MDH. Il est suivi de label Vie et Addoha, avec des volumes de 16,9 MDH chacun. Côté variations, Maroc Leasing arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 5,10% et clôture à 440 DH. Colorado progresse de 4,74 % et s'échange à 44 DH. Involys suit, avec une hausse de 4,66%, à 139,20 DH. À l'inverse, Stroc Industrie accuse la plus forte baisse de la séance, soit 9,16% et clôture à 74,22 DH. Balima et Delattre Levivier Maroc reculent respectivement de 6 et de 5,99% et traitent à 152 et à 193,90 DH. L'Opep plus confiant en 2013 Le cartel, qui pompe environ 35% du pétrole mondial, vise une demande de 89,68 millions de barils par jour cette année L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a relevé ses prévisions de demande de brut pour 2013, s'appuyant sur «les signes d'une reprise économique mondiale» et un hiver particulièrement rigoureux dans certaines régions, selon un rapport publié mardi. Le cartel, qui pompe environ 35% du pétrole mondial, vise une demande de 89,68 millions de barils par jour (mbj) cette année, contre 89,55 mbj il y a un mois. L'estimation de 2012 a de son côté été revue légèrement à la hausse, à 88,84 mbj, après 88,80 mbj annoncés en janvier. «La croissance de la demande de pétrole sur les trois premiers trimestres de 2012 a été affectée par des inquiétudes macroéconomiques, ainsi que par l'absence d'une croissance plus forte en Chine», a rappelé l'Opep, basée à Vienne, dans son rapport mensuel. La tendance s'est toutefois inversée au quatrième trimestre, essentiellement dans les grands pays émergents, Chine, Brésil, Inde, ainsi qu'au Japon et dans une moindre mesure aux Etats-unis, note l'organisation. «Les températures inhabituellement froides dans le Nord de l'Asie ont aussi dopé la demande de mazout dans la région», selon le rapport. En 2013, la Chine devrait afficher la plus forte croissance de la demande. Le cartel attend en revanche une réduction de la demande de la part des pays riches de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), essentiellement en raison de l'Europe. L'Opep souligne toutefois quelques signes d'amélioration de l'économie dans la région, qui laisse espérer un recul de la demande européenne plus faible que prévue cette année. OPCVM 241,85 MMDH d'actif net en 2012 Au cours de l'année 2012, l'actif net des OPCVM a augmenté de 12,37 MMDH (soit une progression de 5,4%) pour s'établir à 241,85 MMDH à fin 2012. Cette augmentation est essentiellement imputable aux OPCVM «monétaires» qui gèrent, à fin 2012, 10,84 MMDH de plus qu'à fin 2011. Pour leur part, les 86 fonds investis en «actions» gèrent un actif net de 20,73 MMDH à fin 2012, en baisse de 6,6% par rapport à l'année précédente. Cette diminution est due à la performance négative enregistrée par cette catégorie (-10,15%) résultant de celle du marché actions (évolution annuelle de -15,51% pour le MASI) et partiellement compensée par des souscriptions nettes de 1,22 MMDH. Avec 132 fonds, les OPCVM «obligations moyen et long termes» représentent plus de 36% des OPCVM en activité. À fin 2012, l'actif net des OPCVM «OMLT» s'établit à 115,53 MMDH, soit une augmentation de 2,2% par rapport à fin 2011. Des souscriptions nettes de 2,77 MMDH ainsi qu'une performance de 1,56%, expliquent cette progression. D'un montant de 7,71 MMDH à fin 2012, l'actif net des OPCVM «diversifiés» s'est contracté de 18% en glissement annuel. La baisse s'explique par la performance négative de cette catégorie (-4,66%), ainsi que par des souscriptions nettes négatives de 1,23 MMDH. Il est à noter qu'en 2012, une nouvelle société de gestion a intégré le marché de la gestion d'actifs, portant ainsi le nombre total de sociétés à 18. Le CDVM décline sa stratégie pour 2013 Pour le CDVM, l'année 2013 s'inscrira dans la continuité du plan d'action triennal 2011-2013. Ce dernier s'articule autour de 3 axes que sont la régulation, le développement ainsi que la supervision et le contrôle. Pour le premier axe, l'action du CDVM s'inscrit dans une logique de continuité de la démarche adoptée durant les deux dernières années. Le CDVM exercera son activité de régulation du marché à travers la mise en place des projets de loi actuellement en cours d'adoption (AMMC, l'APE, gestion de portefeuille pour compte de tiers, capital risque...). L'axe de développement se décline à son tour en trois piliers. Le premier est le développement réglementaire. Le deuxième pilier s'articule autour du développement externe qui est relatif aux projets de développement des marchés des capitaux. Le développement institutionnel sera le troisième pilier et concernera principalement la mise en place d'une solution de supervision et de contrôle du marché financier. La supervision et le contrôle feront l'objet du troisième axe qui a trait au contrôle des entreprises du marché avec les différentes missions de contrôle et d'accompagnement. Diac, suspension reconduite à nouveau Le feuilleton de Diac semble interminable. La suspension de la valeur Diac Salaf a été reconduite pour la énième fois et cela à compter d'hier mardi 12 février. À ce stade, le marché commence à s'interroger sur l'avenir de la société de financement, en dépit de la récente annonce du management de la société quant à son accord conclu avec un fonds italien pour une opération de sauvetage.v Wafa Assurance reste sur le long terme En matière de politique de placement, Wafa Assurance adopte la méthode agricole de la jachère. «Nous avons laissé les portefeuilles se reposer tout en préservant nos plus-values latentes», souligne le management de la compagnie. Et d'ajouter, «nous avons 1,6 MMDH de plus-values latentes». Cela dit, la politique de placement est restée inchangée. En d'autre termes, Wafa Assurance confirme sa position de placement sur le long terme contrairement à d'autres agents économiques, qui collent à chaque fois que le marché Actions fluctue. Pour Wafa Assurance, «le pari» Actions a toujours été payant sur le long terme.