En réaction à un communiqué diffusé la semaine dernière par l'Association des sociétés du Technopark (ASTEC), qui contestait la fermeture du «bureau de poste» dans cette zone technologique, Barid Al-Maghrib a tenu à éclairer l'opinion publique sur sa vocation en matière de distribution et d'optimisation de la présence postale. Cet établissement public a précisé que le point de contact objet du désaccord avec l'ASTEC est un guichet annexe rattaché à une agence, laquelle jouit du statut d'établissement postal selon la loi N° 24-96 relative à la poste et aux télécommunications. «Le redéploiement de ce guichet annexe est dicté par des raisons purement économiques. Le Groupe est tenu de développer un modèle viable et équilibré, en assurant la pérennité et la qualité de ses activités, dans le respect de la réglementation», lit-on dans le communiqué qui explique qu'un guichet annexe n'est aucunement considéré comme un établissement postal, ni comme une entité comptable autonome. Celui-ci peut à tout moment être fermé ou encore utilisé de façon saisonnière. Il arrive aussi qu'il soit transformé en bureau de poste à part entière, si la nature et le volume des prestations postales ou financières offertes le justifient. Selon la même source, la fermeture d'un point de contact de la poste ne concerne en rien la distribution du courrier et n'implique en aucun cas un changement d'adresse postale. «Les entreprises ont toujours la même adresse postale qui est le Technopark et le courrier y est dûment distribué», rectifie Barid Al-Maghrib, qui souligne que cette zone technologique n'offre pas de boites aux lettres aux entreprises locatrices, comme c'est le cas dans n'importe quel immeuble ou bâtiment. «Il s'agit là d'une lacune du Technopark que le groupe s'efforce de combler. Il n'a eu de cesse de réclamer l'installation des boites aux lettres pour les entreprises locatrices en vain, mais y a malgré tout toujours assuré la continuité du service postal». En outre, Barid Al-Maghrib précisé qu'en dépit des différentes réunions entre les représentants du groupe et les responsables du Technopark, aucun accord n'a pu être trouvé, pour permettre de maintenir une présence postale physique viable au sein du bâtiment en question et ceci malgré l'arbitrage déjà rendu par l'autorité de tutelle. À en croire le management, il a été déjà proposé aux responsables du Technopark de réserver un espace dédié pour maintenir les boites postales dans le bâtiment, au profit des entreprises, ou encore réinstaller ces boites dans une agence à proximité, en conservant les mêmes numéros de ces boîtes. «Ce qui est resté sans suite». Pour sa part, l'ASTEC, dans son communiqué diffusé la semaine dernière, a indiqué que malgré les propositions de solutions de continuité proposées par la société de gestion du Technopark (MITC), aucune avancée n'a eu lieu sur ce sujet qui risque de prendre de l'ampleur. Les membres de l'ASTEC plaident pour une intervention d'Abdelkader Aâmara, en sa qualité de président du Conseil d'administration de Poste Maroc pour «dénouer cette situation préjudiciable aux intérêts des sociétés du Technopark».