La CGEM réitère l'importance de la promulgation de la loi sur la grève    Air Arabia lance une ligne Rabat-Oujda à 350 dirhams    Les Impériales Week 2025 veut redéfinir l'avenir des industries créatives    Logistique : L'AMDL investira 515 MDH en 2025    Marrakech. 15.000 marathoniens attendus le 26 janvier    Les prévisions du vendredi 10 janvier    PLF 2024 : Lekjaa annonce une réduction du déficit budgétaire à 4 % du PIB en 2024    Visite d'une délégation du Sénat français saluant les réalisations sociales et économiques à Dakhla    Baitas : les résultats de l'opération de régularisation fiscale volontaire ont dépassé les prévisions    USA: Participation du Maroc au plus grand salon mondial des nouvelles technologies    Incendies à Los Angeles: Au moins cinq morts, Hollywood menacé    Le régime algérien refuse de recevoir un influenceur algérien ayant incité à la violence contre des opposants algériens en France et le renvoie à Paris    Lekjaa : L'Exécutif toujours engagé à réorienter les finances publiques vers une plus grande soutenabilité    La décision du Ghana de rompre ses relations avec le "Polisario" suscite un large intérêt dans la presse italienne    L'ambassade du Maroc à Paris rend hommage aux participantes à la 11ème édition du raid solidaire et féminin "Sahraouiya    Chambre des Conseillers : Sekkouri présente un projet de loi sur le droit de grève    FRMF: Les détails de la réunion du Comité directeur de ce jeudi    Concours d'agrégation : Un nouveau projet de décret adopté    Des sénateurs français "impressionnés" par le développement des provinces du Sud du Royaume    Convention RAMSAR : Focus à Marrakech sur la préservation des zones humides    FLAM 2025 : Un festival du livre ouvert sur l'Afrique, pour connaisseurs et non-initiés    « Intra-Muros » : le chef-d'œuvre incontournable d'Alexis Michalik au Maroc les 22 et 23 janvier    « Ados sur TikTok, Parents qui Déblok » : Une comédie familiale irrésistible débarque au Maroc les 17 et 18 janvier 2025    Journées du Patrimoine de Casablanca: Casamémoire forme les guides bénévoles    Mehdi Benatia nommé Directeur du football à l'Olympique Marseille    CCAF: Programme de la J5 de la phase de poules    Demi-finale FA Cup ''aller'': Arsenal et Liverpool battus    Liban: Joseph Aoun élu président de la République    Sondage : Rejet massif de l'immigration algérienne en France    Rougeole : 41 cas d'infection recensés dans certains établissements pénitentiaires    Philip Morris International : IQOS, une décennie de transformation    Ifrane : les autorités se mobilisent pour le déneigement des routes    Laâyoune-Sakia El Hamra : de l'écologie à l'école    Les trottinettes électriques, ce nouveau moyen de distribution de drogues    Télévision : Faïçal Laraïchi dévoile les contours du nouveau paysage audiovisuel    Grève des médecins : les blouses blanches rebattent le pavé face à l'inaction de la tutelle    Maroc-Syrie: Une délégation marocaine a visité Damas    Sahel : Ce commerce transsaharien si précieux et si menacé !    Adieu L'artiste...    Festival Marocain de la Musique Andalouse : une édition « à la croisée des cultures »    Tranche de vie : Ces prénoms qui traversent nos vies    « Les Soudanais nous montrent le chemin »    La NARSA tient son 12e Conseil d'administration    Parlement : séance conjointe le 15 janvier consacrée à un exposé sur les activités de la Cour des comptes au titre de 2023-2024    Tourisme : le Maroc dépasse son record avec 17,4 millions de visiteurs en 2024    Syrie: 37 morts dans des combats entre forces dominées par les Kurdes et pro-turques    Inondations en Espagne: Le soutien du Maroc illustre "la profondeur des relations" entre les deux pays    Turquie : Youssef En-Nesyri préfère Fenerbahçe au club de Ronaldo    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Gestion d'actifs : ASFIM dévoile sa vision à l'horizon 2030
Publié dans Les ECO le 16 - 12 - 2020

Afin de contribuer au développement et au dynamisme de l'industrie marocaine de la gestion d'actifs, l'ASFIM partage sa vision stratégique à horizon 2030. Plusieurs mesures y sont préconisées. Détails
Le marché financier a connu de profondes mutations au cours des vingt dernières années. Cependant, l'ambition du Maroc de devenir une place financière régionale a permis d'accélérer de nombreuses procédures. L'Association des sociétés de gestion et fonds d'investissement marocains (ASFIM), entre autres acteurs du marché, affiche sa volonté de soutenir l'émergence du secteur. S'inscrivant dans une dynamique d'accompagnement de l'écosystème, la contribution de l'ASFIM vise à doter le marché financier marocain des outils nécessaires pour bénéficier d'un environnement des affaires favorable, équivalant à celui des pays développés. Il faut dire que l'industrie de la gestion d'actifs commence à jouer un rôle non négligeable dans le financement de l'économie. Selon la dernière étude de l'ASFIM, l'actif net géré à fin 2019 a enregistré une progression annuelle de près de 8% pour atteindre 470 MMDH, représentant ainsi plus de 41% du PIB et plus de 150% de l'épargne nationale brute.
Encourager l'épargne des particuliers
Ceci étant, la composition des investisseurs sur le marché de la gestion d'actifs fait état d'une représentativité quasi inexistante des personnes morales étrangères et des particuliers non-résidents. À cela s'ajoute l'épargne des particuliers qui reste à des niveaux très faibles, compte tenu de la population active et des investissements essentiellement tournés vers des produits garantis (comptes sur carnet, dépôts à terme…). Pour rectifier le tir et contribuer à une plus forte mobilisation de l'épargne, l'ASFIM, en partenariat avec le cabinet de conseil et d'audit Price Waterhouse Cooper (PwC), ont mené une réflexion stratégique sur la place et l'avenir de l'asset management au Maroc. Une collaboration qui a donné lieu à une vision stratégique à l'horizon 2030, assortie d'une feuille de route, pour continuer à faire de la place financière marocaine une des plus dynamiques de la région. Il en ressort qu'un certain nombre de défis doivent encore être relevés afin de développer le marché de l'asset management. Afin de capter davantage l'épargne des particuliers marocains, un vivier non encore exploité et donc un important potentiel, la profession souhaiterait voir adoptées un certain nombre de mesures qui passeraient par la mise sur le marché de nouveaux produits, l'intégration de nouveaux circuits de commercialisation, la mise en place d'incitations fiscales, la modernisation des infrastructures, la sensibilisation du grand public et la professionnalisation du métier. L'offre produits pourrait ainsi être renforcée par la mise en place d'un nouveau type de dépôt bancaire qui permettrait d'amener progressivement les épargnants vers les produits d'investissement. La profession table également sur l'élargissement de la palette des instruments financiers destinés à la collecte de l'épargne. Outre les ETF qui monopolisent encore l'attention des autorités à travers les derniers réglages législatifs, d'autres instruments méritent également réflexion, à savoir les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) spécialisés, à dynamique régionale et continentale ou encore en devises étrangères. L'ASFIM propose également les plans d'épargne salariale qui visent à associer les salariés aux résultats de leur entreprise à travers un système d'épargne attractif (intéressement, participation...) De plus, la finance participative pourrait être un relais de croissance pour cette industrie à travers l'introduction d'OPCVM type Sharia Compliant.
Un plaidoyer pour une fiscalité adaptée
Par ailleurs, la profession souhaiterait entre autres engager des discussions avec les autorités de tutelle, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et l'ensemble des acteurs de la place financière marocaine pour la mise en place d'un processus de décloisonnement qui permettrait, à terme, la commercialisation d'offres concurrentes aux OPCVM. Au-delà de la diversification des produits de placement et de la modernisation des infrastructures, les professionnels de l'asset management souhaitent faire de la fiscalité un des leviers pour développer leur secteur d'activité. Un changement du statut actuel des OPCVM est préconisé pour passer de «l'exonération permanente de l'impôt sur les sociétés» à un statut mettant en adéquation ces véhicules d'épargne avec le profil de produits qu'ils représentent. Il s'agit d'éviter tout risque fiscal qui pourrait décourager les investisseurs en OPCVM et de leur offrir plutôt une stabilité, à travers un dispositif fiscal plus adapté aux caractéristiques mêmes des instruments financiers. Ainsi, l'ASFIM propose qu'une défiscalisation partielle du revenu imposable soit mise en place, qu'elle soit conditionnée par l'âge et la durée de détention (comme pour l'épargne retraite), ainsi que par un plafonnement du montant investi (comme pour le compte sur carnet). Outre ces éléments à mettre en place, la profession affirme que le marché financier marocain gagnerait à avoir plus de visibilité à l'international, même s'il fait figure de bon élève en matière de gestion d'actifs sur le continent.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.