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Les particuliers plus frileux au risque
Publié dans Les ECO le 03 - 06 - 2013

La confiance des clients particuliers dans le marché financier est loin d'être acquise. Une étude menée par l'Association des sociétés de gestion et fonds d'investissement marocains (Asfim) en partenariat avec Equinox consulting, sur 16 sociétés de gestion marocaine (représentant 99,8% des parts de marché) et 16 investisseurs institutionnel, le démontre. En effet, «75% des sociétés interrogées estiment que la confiance des clients particuliers dans le marché financier ne va pas augmenter dans les prochaines années», et pour cause : aujourd'hui, l'épargnant veut disposer d'une information de qualité, traitée par des professionnels et portant à la fois sur l'évaluation de risque et sur l'évolution des produits.
Des avantages indéniable
En attendant l'avènement du marché à terme, qui devrait permettre de structurer des offres de produits sur le marché financier de manière à annuler les risques, les sociétés de gestion continuent à œuvrer pour le recrutement de la clientèle des particuliers. Ces dernières commencent à diversifier leurs investissements sur de nouveaux produits (finance islamique, immobilier). Certaines sociétés garantissent même le capital investi et un rendement minimum. La réflexion est également menée au niveau de la banque centrale pour aller vers l'habilitation des gérants de portefeuille. Toutefois, beaucoup de chemin reste à faire, surtout au niveau de la vulgarisation de la gestion d'actifs auprès du grand public à travers l'information et la communication. Que sont les sociétés de gestion et les OPCVM? Quels avantages offrent-ils aux particuliers ? Quels sont leurs rendements ? Les réponses à ces questions ne sont pas évidentes pour la majorité des épargnants.
Pour rappel, un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) est un fonds d'épargne collective qui regroupe l'épargne des investisseurs dit institutionnels, mais également des petits épargnants en émettant des actions ou des parts. L'épargne ainsi collectée est utilisée pour constituer un portefeuille de valeurs mobilières dont la gestion est assurée par une société de gestion, au sein de laquelle un gérant ou une équipe de professionnels décide des achats ou ventes de titres à effectuer. Les OPCVM présentent plusieurs avantages par rapport aux placements traditionnels (DAT, actions et obligations). Ils sont d'abord accessibles: les parts démarrent à partir de 100DH pour certains fonds. Ensuite, ils sont connus pour leurs rendements intéressants: ils permettent d'assurer aux épargnants l'accès aux marchés financiers dans les meilleures conditions en matière de sécurité et de performance. À titre d'exemple, les OPCVM monétaire et court terme, qui représentent la catégorie la moins risquée, offrent aujourd'hui un rendement entre 3 et 4%, voire plus. De plus, suite à la hausse des taux enregistrée ces derniers mois, ces fonds vont générer de meilleures performances dans le futur. La fiscalité des OPCVM est plus avantageuse. Alors que les intérêts servis au titre d'un placement bancaire comme le DAT sont imposés par voix de retenue à la source au taux de 30%, les intérêts que perçoit un OPCVM sur ses placements monétaires sont exonérés d'impôts. L'investisseur ne supporte que la TPCVM (taxe sur les profits de cession des valeurs mobilières) qui est de 20% sur la plus-value réalisée au moment de sa sortie du fonds. Il y a donc une économie d'impôt de 10 points sur le rendement brut qu'on peut réaliser, si on investit dans un fonds. Enfin, la majorité des OPCVM ne donne lieu à aucun frais d'entrée ou de sortie.
Les épargnants prennent de l'avance
Au cours du premier semestre, il a été constaté, contrairement aux attentes, un intérêt grandissant de la clientèle des particuliers pour les OPCVM. Selon l'Asfim, l'actif net sous gestion des OPCVM a enregistré un recul à fin mars 2013, passant à 230,68 MMDH contre 231,56 MMDH à fin février 2013, soit une baisse de 0,38%. Ce recul est principalement dû à une décollecte nette de plus de 2 MMDH durant le mois de mars, touchant principalement les OPCVM actions. Par ailleurs, le nombre d'investisseurs en OPCVM s'élève, lui, à 22.762 actionnaires ou porteurs de parts au terme de la même période. Il est ainsi en hausse de 22% par rapport au mois de févier 2013. Cet accroissement est la conséquence de l'augmentation du nombre de porteurs «personnes physiques résidentes» qui a été de l'ordre de 24%.
Point de vue
Amine Amor
Président de l'Asfim
Les clients particuliers ne représentent aujourd'hui que 8% du total des encours gérés par les sociétés de gestion au Maroc. Certes, le marché a connu une croissance remarquable au cours des cinq dernières années, mais nous assistons de plus en plus aujourd'hui à un ralentissement de ce rythme d'évolution, en raison d'un contexte relativement moins incitatif. Désormais, l'évolution du marché de la gestion d'actifs est conditionnée par un enjeu majeur. En effet, un des plus importants défis du métier consiste à capter une partie de l'épargne de la clientèle des particuliers. Il est aujourd'hui important d'œuvrer à la sensibilisation des particuliers quant à leur retraite et à leur épargne de manière générale. Il s'agira donc en priorité de dispenser une éducation financière auprès de ces clients, afin qu'ils acquièrent une meilleure connaissance des produits d'épargne proposés par les sociétés de gestion et de leur utilité. Ce travail passe non seulement par une meilleure communication au sein des réseaux d'agences bancaires, mais aussi par la mise en place de plateformes de distribution, adossées à des réseaux bancaires ou indépendants. Aujourd'hui, l'ambition de l'Asfim est de mettre à la disposition des personnes physiques une large gamme de produits d'épargne répondant à l'ensemble des profils d'investisseurs. D'ailleurs, un travail a été entamé dans ce sens, au niveau de l'Asfim, permettant de dynamiser la distribution de la gamme des produits en OPCVM à travers les réseaux de distribution. L'insertion des produits diversifiés des sociétés de gestion vient ainsi compléter la gamme offerte par les produits de bancassurance.


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