Le débat général de haut niveau de la 67e session de l'Assemblée générale de l'ONU a repris les sujets qui préoccupent le plus la communauté internationale et qui s'articulent autour de la situation dramatique vécue au Proche-Orient. Les travaux de l'actuelle session, qui réunit plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement, se feront sur le thème officiel du «règlement des différends par des moyens pacifiques, la médiation et la prévention des conflits». Le prince Moulay Rachid représentera le Maroc lors de ce rendez-vous crucial, caractérisé par les grandes fissures qui ont marqué le Conseil de sécurité à l'occasion du traitement de la crise syrienne. Plusieurs rencontres sont programmées en marge de cet évènement onusien et découlent directement du mandat actuel du Maroc au sein du Conseil de sécurité. Ce mandat durera jusqu'à la fin de 2013. L'approche marocaine pour la résolution de la question du Sahara, ainsi que les changements intervenus dans le paysage politique marocain ont été soulevés durant les diverses rencontres initiées par les diplomates marocains. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani, a pris part à la réunion de haut niveau sur «l'énergie durable pour tous», tenue en marge de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations-unies. «La politique énergétique du Maroc vise à renforcer la coopération régionale et à faciliter le transport d'énergie entre l'Europe et l'Afrique et dans le pourtour de la Méditerranée», a indiqué le chef de la diplomatie marocaine, face à la place de plus en plus décisive qu'occupent les sources énergétiques dans le maintien de la paix et de la stabilité dans le monde. «Le Maroc a entrepris la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables en harmonie avec le plan solaire méditerranéen, ce qui constitue un projet structurant de l'Union pour la méditerranée», a souligné El Othmani. Le Maroc plaide en effet pour «une nouvelle impulsion à la coopération internationale en vue de la réalisation des objectifs de cette initiative à l'horizon 2030, pour qu'elle devienne le levier d'une plus grande coopération au niveau mondial», ajoute un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Plusieurs autres rencontres «ont été l'occasion d'aborder et de coordonner les positions sur les principales questions de l'heure, qui seront examinées aussi bien au niveau de l'Assemblée générale que du Conseil de sécurité», ajoute la même source et qui indique que «plusieurs pays comptent sur l'apport du Maroc en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité». La situation dans la région Sahélo-Saharienne, a été pour sa part débattue hier, mercredi, avec la présence du Secrétaire général de l'ONU. «Le Maroc poursuivra son aide aux pays de la région en mettant à leur disposition son expertise et sa formation, ainsi que son soutien sur les plans politique et économique, en vue d'aider la région à relever les défis sécuritaires auxquels elle fait face, notamment le fléau du terrorisme», a noté le chef de la diplomatie.