Le département de la Santé ouvre les débats relatifs aux priorités du secteur et des actions urgentes à activer pour l'amélioration de l'offre sanitaire. Les sessions publiques d'écoute démarrent en effet aujourd'hui et dureront jusqu'au 5 juillet prochain. Avant le coup d'envoi de ce débat sectoriel, le ministre de tutelle a expliqué, hier devant la 1e Chambre, les objectifs de cette initiative, qui s'inscrit dans le prolongement du programme de communication «Intidarate», lancé en avril et destiné à associer les citoyens au développement de la charte nationale pour la santé. Les axes de concertation ont été étendus à 8 pans d'intervention, qui concernent respectivement la facilitation d'accès aux services sanitaires, les modes de financement du système, le développement des outils de gouvernance, les politiques de sécurité sanitaire, les métiers de la santé, la formation et de la gestion des compétences, le développement des industries pharmaceutiques, les prix des médicaments et les technologies biomédicales. Parallèlement au lancement de ce débat par le département d'El Ouardi, le projet de loi sur les centres hospitaliers a été finalisé et devra en principe être adopté lors du prochain Conseil de gouvernement. La nouvelle loi permettra la création de deux centres hospitaliers dans les régions de Fés-Boulemane et de l'Oriental. Ces deux nouvelles structures veulent en réponse aux grands dysfonctionnements des services d'urgence et accompagner le RAMED. Le département de la Santé veut amorcer durant les prochains mois son programme, destiné à compenser la faiblesse de l'offre sanitaire par l'activation des solutions alternatives qui ont été décidées, dont notamment la création des unités d'urgence mobile, ainsi que la création de pôles régionaux spécialisés. La révision des modalités de la commande publique a été pour sa part activée, afin d'assurer une couverture territoriale de soins qui réponde aux orientations du plan d'action du ministère. Le projet de décret d'application des nouvelles mesures a été déposé au SGG et détermine les documents constituant les dossiers devant accompagner la demande d'enregistrement et d'agrément pour l'évaluation de la performance des réactifs. Le projet de décret précise aussi la composition de la nouvelle commission consultative des réactifs, ainsi que les modalités de son fonctionnement.