Le département de la Santé est fin prêt pour régler les grands dysfonctionnements des services d'urgence. Le lancement de la RAMED a été en effet une occasion en or pour El Ouardi, de s'attaquer à ce volet qui se trouve être parmi les premiers concernés par l'accélération de la nouvelle procédure d'accréditation, «des produits de santé qui revêtent une importance capitale dans les actes de diagnostic et de recherche médicale», a expliqué le ministre. Le volet législatif est bouclé pour sa part, c'est au cours de ce mois que le nouveau projet entrera en vigueur. Le département de la Santé veut amorcer durant les prochains mois, son programme destiné à compenser la faiblesse de l'offre sanitaire, par l'activation des solutions alternatives qui ont été décidées, dont notamment la création des unités d'urgence mobiles, ainsi que la création de pôles régionaux spécialisés. Parallèlement, l'arsenal juridique relatif aux dispositifs médicaux a été adopté. La révision des modalités de la commande publique a été décidée, afin d'assurer une couverture territoriale de soins qui réponde aux orientations du plan d'action du ministère. Le projet de décret d'application des nouvelles mesures a été déposé au SGG et détermine les documents constituant les dossiers devant accompagner la demande d'enregistrement et d'agrément, pour l'évaluation de la performance des réactifs. Le projet de décret précise aussi la composition de la nouvelle commission consultative des réactifs, ainsi que les modalités de son fonctionnement.