Le Fonds vert pour le climat (FVC), mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a annoncé un financement de 687 millions de dollars en faveur de onze projets destinés à renforcer la résilience climatique des nations vulnérables, malgré le récent retrait des quatre milliards de dollars promis par les administrations Biden (2021-2025) et Obama (2009-2017), décidé par le président Donald Trump. Parmi les projets approuvés figure un engagement de 70 millions de dollars en fonds propres, accompagné d'une subvention de cinq millions de dollars, pour le fonds foncier durable lancé l'an dernier par Mirova. Ce fonds vise à lutter contre la dégradation des terres et à promouvoir des pratiques durables d'exploitation foncière dans plusieurs pays, dont le Maroc, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Malaisie, le Costa Rica et la Serbie. Au Maroc, ce soutien se traduira par des programmes concrets de reforestation, de restauration des sols et d'agroforesterie durable, en partenariat avec des acteurs locaux. L'objectif est de renforcer la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques tout en soutenant les communautés rurales. Par ailleurs, les fonds alloués par le FVC serviront également à la mise en place d'un système d'alerte précoce pour améliorer la préparation aux catastrophes naturelles au Togo, ainsi qu'à la promotion de pratiques sylvicoles adaptées au climat en Serbie. Malgré les turbulences financières causées par la décision américaine, le Fonds vert pour le climat entend poursuivre ses engagements en faveur des populations les plus exposées aux effets du dérèglement climatique.