Déterminé à faire du commerce extérieur une locomotive de développement, le ministère chargé du Commerce extérieur est sur tous les fronts. Après un bilan 2009 positif, l'heure est à l'amélioration des dispositifs juridiques et opérationnels. Dans cette optique, le ministère du Commerce extérieur a lancé des appels d'offres pour la réalisation d'études, portant, en matière juridique, sur la refonte de la loi 13-89, relative au commerce extérieur, la mise à niveau de la réglementation en matière de consortiums d'exportation et la tenue de manifestations commerciales à caractère international au Maroc, en plus de la conception et la réalisation d'un portail sur la réglementation relative au commerce extérieur. Quant au deuxième volet, relatif à la compétitivité, la refonte du système d'encouragement des exportations sera étudiée, en plus de l'offre exportable en matière de service au Maroc. Pour une meilleure stratégie de développement Une étude sur le développement stratégique de l'Office des foires et expositions de Casablanca, est également commanditée. Toujours, dans le cadre de sa stratégie de développement du commerce extérieur, le ministère a, également, reconduit les mesures de soutien à la promotion commerciale au profit des entreprises exportatrices et des associations professionnelles, jusqu'au 31 décembre prochain. Cette mesure, prise à l'issue de la réunion du Comité de veille stratégique, tenue le 24 juin 2010, concerne principalement les missions de prospection et de démarchage à l'étranger, que ce soit, à titre individuel ou dans le cadre des salons spécialisés, au Maroc ou à l'étranger. Les missions économiques et commerciales à l'étranger, initiées par le privé ou le ministère, font aussi partie des actions promotionnelles éligibles. S'ajoute, enfin à la liste, le lancement de campagnes de communication sectorielles et multisectorielles ciblées par Maroc export. Par ailleurs, les taux de primes et des quotités garanties de l'assurance à l'exportation se sont vus réaménagés. Ainsi, les primes des assurances, foires et prospections, ont baissé de 2%, passant de 3 à 1%. Tandis que, leurs quotités de garanties ont augmenté 30%, passant ainsi, de 50 % à 80%. Quant à l'assurance crédit commercial, elle a été réduite de 0,3%. En plus de ces mesures, le ministère prévoit l'indemnisation immédiate des entreprises exportatrices assurées, en cas d'insolvabilité judiciaire du client étranger. Concernant les entreprises non assurées, elles bénéficieront d'une assistance au recouvrement des créances. Des réseaux pour renforcer la compétitivité Pour faire face à la concurrence étrangère, la création de réseaux est à même de renforcer la compétitivité des entreprises. D'autant plus qu'elle constitue une alternative aux fusions-absorptions, qui ne sont pas à l'ordre du jour, au Maroc. Conscient de l'importance des coalitions, le ministère du Commerce extérieur a appuyé, jusqu'à présent, la constitution de 30 consortiums, à l'exportation, regroupant 200 entreprises opérant dans les secteurs agroalimentaire, électricité-électronique, tourisme, construction, mécanique et cuir. De plus, le département de Mâazouz, est entrain d'examiner les possibilités d'imprimer une amélioration qualitative, dans le domaine des consortiums à l'export, à travers l'amélioration de l'appui financier à la création d'un consortium (le montant alloué, à cet effet, s'élève aujourd'hui à 700.000 DH), la mise en place d'un cadre juridique approprié à la création et au développement des consortiums à l'export, notamment, sur le plan fiscal et la création de consortiums à l'export, modèles.