La filiale marocaine de BNP Paribas, qui poursuit sa dynamique commerciale, a réussi durant le premier semestre de l'année en cours à s'assurer plus de 5 MMDH de crédits amortissables. La banque a également réduit son coût du risque. «Durant le premier semestre de l'année en cours, les dynamiques commerciales et financières se sont poursuivies et pour preuve 5 MMDH de nouveaux crédits amortissables ont été enregistrés durant le premier semestre et avec des indicateurs en hausse notamment les dépôts. Ce qui montre que nous jouons pleinement notre rôle de financeur de l'économie. Ceci sans oublier une baisse du taux du risque, fruit de notre stratégie anticipative. À cela, s'ajoutent notre programme de digitalisation et nos actions RSE», s'est félicité, ce vendredi, à Casablanca, Laurent Dupuch, président du directoire de BMCI, lors de la présentation des résultats semestriels de la banque. Dans un environnement marqué par des taux bas, la banques est parvenue à améliorer ses performances. En témoigne l'évolution du produit net bancaire (PNB) qui s'est légèrement amélioré, sur un an, de 0,3% à 1,54 MMDH. Cette tendance s'explique par la hausse de 20% du résultat des opérations de marchés (+20,8%) de 4,5% de la marge sur commissions, tandis que la marge d'intérêt s'est effritée de 3%. S'agissant des crédits par caisse à la clientèle consolidés, ils se sont appréciés de 2% pour se situer à 53,5 MMDH. Les dépôts de la clientèle consolidés, eux, ont affiché à fin juin dernier une croissance de 1,3% à 46,7 MMDH, contre 46,1 MMDH à fin 2018. À ce niveau, il convient de souligner «une amélioration en termes de structure, les ressources non rémunérées représentant plus de 71%», note-t-on auprès de la banque. Sur le volet des engagements par signature consolidés, le premier semestre de l'année en cours a été marqué par une baisse. En effet, ces engagements ont totalisé plus de 20,6 MMDH, en recul de 5,4% par rapport au premier semestre de l'année dernière. Quant au coefficient d'exploitation consolidé, il ressort à 52,9% à fin juin 2019. Durant ce premier semestre, la banque a fait état d'un résultat brut d'exploitation consolidé de 724 MDH, en baisse 1,5% par rapport aux six premiers mois de l'année dernière. En revanche, le résultat net consolidé, lui, s'est renforcé de 1,6% à 353 MDH, sachant que le résultat avant impôt consolidé a été de 565 MDH. Concernant le coût du risque consolidé, il a reculé, en glissement annuel, de 12,5% à fin juin 2019 pour s'établir à 175 MDH.