MARCHE ACTIONS Après une rude traversée du désert, caractérisée par des volumes anémiques et des indices en flottement sans orientation précise, la Bourse de Casablanca se redresse enfin, tant au niveau des échanges que des performances. Dans ce climat, les principaux indices de performances réalisent des performances remarquablement intéressantes. Le MASI boucle, en effet, la semaine sur une hausse de 3,30% à 11.437 pts. Le Madex grimpe, lui, de 3,52% à 9.310 pts. Compte tenu de cela, la variation annuelle vire au vert avec, désormais, une hausse de 0,65% pour le premier indice et de 0,84% pour le second. Côté échanges, le marché central canalise un volume d'affaires de 1,88 MMDH. Ce dernier est porté en premier lieu par IAM qui a drainé 597 MDH. La valeur remonte dans la foulée de 6,85% à 142 DH. Derrière, ATW a capté 306 MDH. Sa valeur s'apprécie de 5,18% à 477 DH. À son tour, le marché de blocs enregistre un volume d'affaires de 6,8 MMDH dont l'essentiel (6,7 MMDH) provient de la cession, par l'Etat, de 6% du capital de Maroc Telecom au profit d'investisseurs qualifiés de droit marocain au cours unitaire de 127 DH. MARCHE MONETAIRE En dépit de la ponction de 3,3 MMDH effectuée par BAM sur ses avances à 7 j, le marché monétaire a pu préserver son équilibre. Ainsi, les banques de la place ont maintenu un rythme régulier de constitution de la réserve obligatoire. Ces dernières ont ainsi bouclé la période avec un excédent de 23 MMDH. Du côté du Trésor, ce dernier a procédé au placement de ses excédents de trésorerie pour un montant quotidien moyen de 5 MMDH. Dans ce contexte, les taux monétaires ont traité à 2,20% pour le repo jj et 2,25% pour le TMP interbancaire. MARCHE OBLIGATAIRE Suite à la conclusion de la cession de 6% du capital de Maroc Telecom en date du 18 juin, le Trésor a ralenti le rythme de ses levées sur le marché primaire. Il s'est, en effet, contenté de retenir un montant de 100 MDH. Il boucle ainsi le mois de juin avec des levées brutes de 5,1 MMDH pour des tombées en capital de 2,1 MMDH. Du côté des investisseurs, ces derniers ont manifesté une très faible demande. Elle s'est limitée à 1,8 MMDH. Elle a été majoritairement orientée vers le 2 ans qui a capté 66% des soumissions. Le reliquat a été proposé sur le 52 semaines (454,2 MDH) et le 13 semaines (150 MDH). Face à cela, le Trésor s'est exclusivement financé sur le 2 ans à 2,37%.