Les membres de la Commission des finances ont adopté, ce dimanche, la première partie du projet de loi de finances pour 2019. Le vote de la première partie du projet de loi de finances N°80.18 pour l'année budgétaire 2019 par la Commission des finances et du développement économique débute ce dimanche 11 novembre au sein de la Chambre des représentants. Les députés sont appelés à discuter la première partie du PLF 2019 destinée à préparer la version finale du projet qui sera soumis au vote en plénière le jeudi 15 novembre. La commission de l'enseignement, de la culture et de la communication devront discuter, le lundi 12 novembre juste après la séance plénière, du budget du ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En même temps, la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme examineront les budgets du ministère d'Etat chargé des droits de l'homme et la Commission des finances et du développement économique devront examiner le projet du budget du ministère de l'économie et des finances au titre de l'année budgétaire 2019. Le calendrier final du vote prévoit que l'argentier du pays réponde aux groupes parlementaires durant la même journée consacrée au vote des budgets sectoriels au sein des 8 commissions, en vue de pouvoir adopter les deux parties du PLF 2019 vendredi prochain. Du côté de l'opposition, les critiques acerbes ne manquent pas. Dans leur argumentaire justifiant leur méfiance par rapport aux montants alloués par le budget au social, le parti de l'Istiqlal estime que ce projet «n'est qu'un budget qui consacre la crise et enfonce la crise de confiance, au moment où il devrait comporter des mesures effectives et audacieuses pour restaurer la confiance dans l'économie marocaine». Pour le groupe parlementaire du parti de la balance, le PLF 2019 «s'appuie sur une politique de gestion de la crise du budget et englobe des actions qui continuent de porter atteinte au pouvoir d'achat de la classe moyenne», selon l'avis du parti de l'Istiqlal. Du côté de la majorité, la semaine du vote du budget reste un moment fort pour permettre à l'assise parlementaire du gouvernement de compléter plusieurs actions prévues par le budget.