Le partenariat qui lie les deux entités depuis 1995 prendra fin dès le 31 décembre 2017. Une décision unilatérale prise par Fiat Chrysler et qui ne manquera pas d'impacter les performances de Stokvis. Fin de partenariat entre Stokvis Nord Afrique et Fiat Chrysler Automotives Maroc. Stokvis Nord Afrique vient d'annoncer que son partenaire lui a notifié la fin de cette relation dès le 31 du mois en cours. Les raisons de cette volonté de mettre un terme à la relation commerciale, qui dure depuis 1995 via sa filiale Stokvis Automotive n'ont pas été avancées mais Stokvis souligne qu'elle cherchera réparation. Elle estime que «cette rupture brutale lui est préjudiciable. Ainsi, la société marocaine entreprendra toutes les mesures propres à défendre ses intérêts et obtenir réparation du préjudice résultant de la décision de Fiat», peut-on lire dans le communiqué de Stokvis. Stokvis évoque, à juste titre, l'ancienneté de la relation ainsi que les investissements déployés depuis la reprise de cette carte. L'activité de Fiat contribue, en effet, à hauteur de 330 MDH au chiffre d'affaires consolidé et à 14 MDH de l'EBE, soit respectivement 49% et 37% des réalisations de 2016. La société s'attend à ce que cette rupture ait un impact sur ses comptes de 2018. Stokvis reste tout de même confiante dans sa capacité à obtenir une réparation du préjudice. Il faut, par ailleurs, rappeler que Stokvis avait déjà vécu un épisode délicat suite au dénouement d'un contrôle fiscal portant sur la période de 2012 à 2015. Le montant qu'avait versé Stokvis au fisc l'a laissé déficitaire au terme de 2016. Le résultat net consolidé a été déficitaire de 16 MDH, tandis que le résultat net social s'est également soldé par une perte de 8 MDH. Selon Flm, «il s'agit pour Stokvis d'un coup dur vu que le redressement des comptes était en partie lié à la distribution automobile». L'année en cours avait pourtant bien démarré pour Stokvis avec un résultat net part du groupe bénéficiaire de 4 MDH. La société tablait d'ailleurs sur un résultat net consolidé pour toute l'année 2017 en progression positive dans la continuité des performances réalisées au premier semestre et marquant ainsi une rupture par rapport à l'exercice 2016.