La Société nationale des Autoroutes du Maroc a élaboré une feuille de route sur la base d'une carte de vulnérabilité des infrastructures. En marge de la 22e Conférence de l'ONU sur le climat à Marrakech, ADM a dévoilé les différents axes de cette feuille de route, qui a découlé des conclusions de la Conférence internationale sur la mobilité durable, tenue en septembre dernier à Rabat. «Inventaire des émissions de gaz à effet de serre dans le transport au Maroc», «Appréciation de la vulnérabilité des infrastructures» et «Adaptation aux changements climatiques» constituent les principales conclusions de cette rencontre. «Ce Side Event a pour objectif de partager en même temps les 13 actions que la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a réalisées. En pleine COP22, nous voulons que ces actions soient dupliquées en actions régionales pour l'Afrique. Car, la question de l'adaptation aux changements climatiques est mondiale», nous a confié Anouar Benazzouz (photo), directeur général d'ADM. Dans ce sens, il a cité trois initiatives concrètes pour la durabilité des infrastructures : d'abord, le compactage à sec qui permet de préserver des quantités importantes d'eau, ensuite la stabilisation des talus avec des technologies bio, à base de plantes locales qui ne nécessitent pas beaucoup d'eau. «Avec ce projet, nous avons créé un écosystème avec des agriculteurs qui se trouvent de part et d'autre de l'autoroute, pour multiplier la semence. La GIZ et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) nous accompagnent dans ce projet», a affirmé Benazzouz. Enfin, ADM veut avoir de «l'énergie neutre sur l'autoroute». «Ces trois initiatives vont être couronnées par la création d'ADM Académie pour former les jeunes sur des technologies pour préserver le climat. Cet institut sera ouvert aux pays africains pour former des ingénieurs dans le domaine de l'autoroute», conclut Anouar Benazzouz. Tags: COP22 Changements climatiques ADM Autoroutes du Maroc Anouar Benazzouz