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Code de conduite, modernité et vice versa...
Publié dans Les ECO le 02 - 09 - 2011

Contrairement à ce que pourrait laisser entendre son titre, ce billet ne sera pas du tout politique. D'ailleurs, comme chez nous ramadan rime avec «rien à se mettre sous la dent», votre humble serviteur, avec toute la bonne volonté qui le caractérise, n'a vraiment rien à vous servir. Malgré le boucan d'enfer que font certains de nos voisins pour sortir justement de l'enfer, ici, on ronronne et, dès qu'on est réveillés, on commence à grogner et même pas pour de bonnes causes. Je ne parle pas forcément du monde politique sur lequel j'ai l'habitude de taper, avec ou sans raison, mais de monsieur et madame tout le monde, lesquels, côté archaïsme, ne sont pas mieux lotis.
Pour vous illustrer mes propos, je vais vous donner deux ou trois exemples vécus ou rapportés par des sources plus ou moins fiables. Je vais commencer par une anecdote rigolote qui m'est arrivée alors que je venais fort justement de m'arrêter à un stop en bonne et due forme. Dès le moment où ma bagnole s'est immobilisée comme l'ordonne le code la route aussi bien dans l'ancien que le nouveau testament, j'ai entendu des klaxons fuser de toutes parts comme si j'avais failli écraser un bébé écureuil qui traversait sans sa maman (je sais qu'il n'y a pas beaucoup d'écureuils dans les parages, mais j'en rajoute un peu pour vous attendrir). Estomaqué, j'ai jeté un regard interrogateur à mon rétroviseur, et que vois-je ? Des bras, à l'intérieur et à l'extérieur des véhicules de leurs propriétaires, qui se soulèvent dans tous les sens sans que je n'en comprenne le sens. Et c'est un sympathique motocycliste qui, me voyant un peu sonné, est venu à mon secours en me signifiant que je devais illico-presto céder le passage si je ne voulais pas subir les foudres de tous ces gens pressés qui n'aiment pas s'arrêter au moindre panneau «Stop» forcément mal placé sur leur chemin. J'ai redémarré brusquement, en faillant assommer un pauvre mendiant handicapé qui n'était peut-être pas si pauvre ni si handicapé que ça. Ça n'a pas empêché plusieurs de mes «râleurs» de me suivre en klaxonnant de plus belle.
Autre exemple : ça s'est passé le jour de la nuit sacrée. Il est inutile de vous rappeler que c'est un jour pas comme les autres, mais allez l'expliquer à tous ces autres qui, se croyant tout permis, se permettent d'invectiver tous leurs prochains sous prétexte qu'ils ne sont pas tous à leur service. L'anecdote que je vais vous narrer s'est déroulée dans une grande pâtisserie d'un non moins grand traiteur dont je préfère taire le nom tellement ses gâteaux coûtent bonbon, et en plus il ne m'a jamais fait de cadeau. Alors que j'attendais patiemment et civilement mon tour, j'ai entendu, bien loin derrière moi, une voix perçante sommer les jolies et accueillantes vendeuses de le servir, et vite, sinon... il irait ailleurs. Mais, ce qui est marrant, c'est qu'au lieu de le remettre à sa place, les autres clients, comme un seul homme (pourtant, il y avait parmi eux pas mal de femmes) se sont mis, tous en chœur, à râler et à exiger d'être servis... avant les autres. Pendant ce temps-là, dehors, d'autres râleurs, un peu à juste titre cette fois-ci, appuyaient sans discontinuer sur leurs avertisseurs assourdissants pour protester contre les véhicules stationnés en 2e, voire en 3e position, et par qui, pardi ? Oui, vous l'avez deviné: par les râleurs gourmands et impatients de l'intérieur. Le dernier exemple et qui est loin, hélas, d'être la dernière illustration authentique de notre si moderne aberration, m'a été rapporté par une femme que je suis obligé de croire parce qu'il s'agit tout simplement de ma propre femme. En sortant de chez le coiffeur – oui, carême ou pas, elle n'y échappe pas – elle trouve un couple de tourtereaux, tout jeunes, tout beaux et tout mignons, en train de roucouler tranquillement – oui, jeûne ou pas, on a le droit de s'aimer, n'est-ce pas ?
Le problème, c'est qu'ils batifolaient sur le capot de la voiture de ma douce moitié. Alors, dès qu'elle leur demanda gentiment, me rapporta-t-elle, d'aller papillonner ailleurs, ils ont commencé par la traiter de vieille mégère – ah ces jeunes ! Qu'est-ce qu'ils exagèrent ! – et ils ont fini par l'accuser d'être carrément une empêcheuse d'aimer en rond. Et pour finir, ils sont allés jusqu'à l'accuser d'être une «réactionnaire» ! Quand elle m'a rapporté tout ça, je n'ai rien su lui dire et je me suis contenté d'un vague «c'est la faute du 20 février», qui ne voulait absolument rien dire. Au fond, je le répèterai toujours, chez nous, il n'y a pas que la politique qui ne tourne pas rond. En attendant que ça évolue un jour, je vous souhaite un bon week-end et de bonnes fêtes, et vous dis, comme d'hab., vivement le changement et vivement vendredi prochain.


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