Il n'est pas question de toucher à l'alliance Renault-Nissan, selon Emmanuel Macron./DR Le ministre de l'Economie français, Emmanuel Macron, a rejeté mardi toute «déstabilisation» de l'alliance entre Renault et Nissan, dernier rebondissement dans le bras de fer que se livrent en coulisse les deux principaux actionnaires du groupe automobile, Nissan et l'Etat français. Nissan a en effet proposé de modifier de fond en comble les termes de son alliance avec Renault en montant au capital du constructeur français et en mettant ainsi fin à sa prépondérance héritée du montage de 2002, selon plusieurs sources gouvernementales et proches des deux sociétés. «Cette alliance, nous voulons en préserver tous les équilibres. C'est dans ce cadre et dans ce cadre strict que le gouvernement a acheté de manière temporaire des actions qu'il entend revendre pour retrouver son niveau de 15% dans le capital de Renault», a déclaré Emmanuel Macron. «Je suis très sensible au respect de l'alliance sous toutes ses formes (...) et avant tout à la défense de la stratégie industrielle de Renault», a conclu Emmanuel Macron.