La zone tampon située près de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie a été le théâtre d'un incident grave, lorsqu'une patrouille de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a essuyé des tirs provenant d'éléments armés affiliés au Front Polisario. Selon des sources de terrain, les membres de la patrouille onusienne ont été contraints de battre en retraite immédiatement vers des zones sécurisées après avoir reçu des menaces directes d'élimination physique de la part des assaillants. Ce développement inquiétant intervient alors que de plus en plus de voix s'élèvent sur la scène internationale pour réclamer l'inscription du Polisario sur la liste des organisations terroristes, en raison de l'escalade de ses comportements hostiles et de ses menaces répétées contre la stabilité et la sécurité de la région. Cet incident ravive les interrogations quant à la capacité de la MINURSO à mener à bien son mandat dans un climat aussi tendu, et place la communauté internationale face à ses responsabilités pour contrer de tels actes, qui risquent d'embraser davantage la situation sur le terrain.