Abdelilah Benkirane et son gouvernement seront dotés de plus de ressources en 2016./DR Le projet de loi de Finances 2016 prévoit une hausse des ressources de l'Etat de 3,41% par rapport à l'année dernière. Elles devraient s'élever ainsi à 364,85MMDH cette année contre 359,59MMDH en 2015. Ces ressources se répartissent entre le Budget général évalué à 207,15MMDH, les comptes spéciaux du Trésor (78,94MMDH) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) avec 3MMDH, indique la note de présentation de la loi de Finances publiée sur le site institutionnel du ministère de l'Economie et des finances. Les impôts directs constituent le premier poste des recettes du budget général (41,28%), suivi par les impôts indirects (39,08%), les droits d'enregistrement (8,34%), les produits des monopoles (4,02%) et les droits de douane (3,85%). Les prévisions de recettes au titre des emprunts intérieurs vont passer, quant à elles, de 42MMDH en 2015 à 45MMDH 2016, soit une augmentation de 7,14%. Les prévisions de recettes au titre des emprunts extérieurs sont de l'ordre de 25,5MMDH en 2016 contre 24,35MMDH en 2015, soit une hausse de 4,72%. Quant aux dépenses de l'Etat, elles vont s'établir à 388,92MMDH en 2016, contre 383,11MMDH en 2015, en augmentation de 0,14%. Ces dépenses se répartissent entre le budget général (273,03MMDH), les SEGMA (3MMDH) et les comptes spéciaux du Trésor (66,71 MMDH). Dans le budget général, les dépenses de fonctionnement s'accaparent la part du lion avec 183,36MMDH, suivies des dépenses d'investissement (61,39MMDH) et des dépenses relatives aux intérêts et commissions de la dette publique (28,28MMDH).