«Smart Start» est soutenu par CEED Maroc et l'USAID./DR Injaz Al-Maghrib, association reconnue d'utilité publique, a organisé le lundi 31 août un test blanc pour quelque 20 start-ups sélectionnées pour participer au «Smart Start». Il s'agit d'un programme d'accompagnement autour de la création d'entreprise, dédié aux étudiants ayant été formés au Company Program du Junior AchievementWorldwide et soutenu par CEED Maroc et l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Ce premier test a été baptisé «Smart Start». Il offre aux jeunes, qui ont déjà été encadrés pendant plusieurs mois par des mentors bénévoles, la possibilité de présenter leurs projets devant un jury de professionnels venu les évaluer. Un accompagnement, mais pas que Celui-ci était composé d'Ali Zerouali, directeur général de MCS, Mohammed Chefchaouni, président de l'Association Economie Solidaire, Younes Sayegh, Senior Banker à Attijariwafa Bank et Saad Naji, PMO Senior CAP Gemini et entrepreneur. «C'est une formation, un accompagnement, une sensibilisation et jusqu'à présent ça a concerné le collège, le lycée et l'université. C'était fait dans un environnement fictif, dans lequel on créait des juniors entreprises, une sorte de test», nous explique Yassine Mseffer, directeur général d'Injaz Al-Maghrib. «Mais ces jeunes là voulaient aller plus loin. Ils sont venus nous voir pour nous dire : c'est bien, mais qu'est-ce qu'on peut faire de plus, est-ce qu'on ne peut pas réellement créer une entreprise. On a créé donc ce nouveau programme avec le groupe Attijari, CEED Maroc et l'USAID qui nous permet de faire accompagner ces jeunes formés au Company Program par des entrepreneurs, des consultants ou banquiers d'Attijari, des gens du métier, pour créer leurs propres start-ups», poursuit-il. Un avenir radieux Après ce test blanc, une rencontre entre incubateurs, investisseurs, business angels et les start-uppers doit se tenir en octobre prochain. Le but étant de décrocher des financements pour les projets des jeunes. «Aujourd'hui, ces starts-up existent, elles sont en cours de création. Le certificat négatif existe, mais ils n'ont pas encore tous réglé la partie actionnariat. L'objectif est que les meilleures, ou la plupart arrivent à être incubées», souligne Yassine Mseffer. «L'année dernière, on a organisé la première édition avec 10 starts-up de différentes villes du Maroc. Sur ces 10, cinq ont réussi à être incubées par des grands groupes. Pour cette année, si on arrive à avoir 50% des startups incubées, on sera très content. C'est ambitieux, mais c'est faisable. Il y en a qui peuvent avoir un avenir vraiment radieux», ajoute le responsable. Depuis sa création en 2007, Injaz Al-Maghrib a formé près de 50.000 jeunes. Son ambition est d'en former 100.000 au total d'ici 2017.