Si, selon l'aménageur-développeur MedZ, les P2I marocaines affichent un taux d'occupation moyen de 54%, beaucoup de parcs industriels souffrent encore de problèmes de gestion ou d'offres inadaptées. La multiplicité des intervenants publics rallonge les délais, et les PME industrielles restent encore en marge de l'offre immobilière proposée. Les industriels marocains devront à l'avenir bénéficier des mêmes incitations que les multinationales aujourd'hui. Lorsque l'on parle au Maroc d'immobilier industriel, il s'agit, à peu d'exceptions près, de zones industrielles (ZI) ou de plateformes industrielles intégrées (P2I). L'essentiel des activités industrielles marocaines et encore plus les nouvelles implantations se font dans ce que l'on pourrait assembler sous la dénomination générique de «parcs industriels». Il faut dire que la problématique de l'accès au foncier ou à l'immobilier à usage industriel est depuis longtemps l'un des éléments de blocage à l'investissement déploré par les opérateurs du secteur au sens large. En effet, ainsi que les Plans émergence successifs ont accordé une part importante à cette composante fondamentale de l'activité industrielle. D'abord, en donnant naissance au concept de P2I et, ensuite, en intégrant une offre locative parmi le panel de mesures prévues par le Plan d'accélération industrielle. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du vendredi 5 juin, disponible en kiosques, ou en version e-Paper