Gaspard Ulliel, Jérémie Renier et Léa Seydoux se donnent la réplique dans un deuxième film dédié au couturier Yves Saint-Laurent. Sortie le 24 septembre L e film retrace la rencontre du plus grand couturier de tous les temps avec une décennie libre, de 1967 à 1976. Aucun des deux n'en sortira indemne. C'est Eric et Nicolas Altmayer, éminent duo de producteurs de cinéma français, qui proposèrent à Bertrand Bonello, peu de temps après la sortie de L'Apollonide, de réaliser un biopic sur Yves Saint- Laurent (YSL). Le réalisateur accepta de relever le défi, à condition que le film ne soit pas à l'image d'un «biopic traditionnel». Il souhaitait «privilégier l'aspect visuel, romanesque, viscontien d'YSL, et laisser de côté l'aspect très français du biopic, même si Saint-Laurent est aussi une figure très française et que cela a son importance». 2014 a vu se succéder dans les salles obscures deux biopics consacrés à YSL. Le premier, dirigé par Jalil Lespert, affichait Pierre Niney dans le rôle principal, tandis que pour cette deuxième adaptation, le fondateur de la maison Saint Laurent est incarné par Gaspard Ulliel. À la différence du film de Lespert, centré sur les excès de Saint Laurent, le biopic de Bonello se focalise sur une décennie (1967-1976) de la vie du styliste disparu en 2008. Si le biopic de Saint Laurent sorti en janvier 2014 sur les écrans français a reçu l'aval de Pierre Bergé, il n'en va pas de même pour cette autobiographie signée Bertrand Bonello. L'homme d'affaires et compagnon du couturier décédé, strictement opposé au tournage, aurait tenté d'en empêcher la production. Le film s'est également heurté à quelques difficultés de financement, et n'a pas eu droit aux faveurs dont a pu bénéficier le long-métrage sorti début 2014. Il s'est néanmoins consolé avec une sélection en compétition officielle au Festival de Cannes. Nicole Kidman, amnésique l Rowan Joffé réadapte l'ouvrage «Avant d'aller dormir», réunissant pour les besoins du film Nicole Kidman et Colin Firth. Sortie le 24 septembre. Suite à un accident 14 ans plus tôt, Christine est affectée d'un cas très rare d'amnésie: chaque matin, elle oublie tout. Elle place son dernier espoir en son médecin, Ed Nasch, qui lui conseille de tenir un journal vidéo. Elle pourra ainsi enregistrer les informations et reconstitue peu à peu son passé.Mais très vite, ses rares certitudes vont voler en éclat. «Avant d'aller dormir» est l'adaptation d'un roman éponyme publié en 2001, vendu à plus de 4 millions d'exemplaires et traduit dans plus de 30 langues. L'auteur S. J. Watson s'est lui-même inspiré de l'histoire vraie du patient HM qui, après une opération et jusqu'à sa mort à l'âge de 82 ans, se réveillait chaque matin en pensant qu'il en avait toujours 26. Liza Marshall, la productrice d'«Avant d'aller dormir», a entendu parler du livre de S.J. Watson en 2010 avant même sa sortie en librairie. Après avoir dévoré un exemplaire de l'ouvrage, elle prit contact avec l'auteur pour immédiatement lui faire part de l'envie de Scott Free London (la société de production de Ridley Scott) d'obtenir les droits d'adaptation. «J'ai dévoré (le livre) au bord de la piscine, quasiment d'une seule traite. Cela m'a tellement enthousiasmé que j'ai commencé à en raconter l'histoire à ma femme. Je me suis aperçu que d'autres membres de ma famille, jusque-là occupés à barboter dans l'eau, écoutaient attentivement. Dès cet instant, j'étais accro. Je voulais absolument faire ce film», explique le réalisateur Rowan Joffé. De plus, la situation de Christine fait écho à l'histoire personnelle du réalisateur puisque sa mère a également souffert d'amnésie.