HSBC HSBC affiche des résultats en retrait suite au cumul des amendes. Les dirigeants de la banque ont dû comparaître devant treize députés lors de la dernière session du comité parlementaire britannique. Le géant bancaire britannique HSBC a affiché des résultats en baisse pour l'exercice 2014. Cette situation est due, notamment, aux amendes versées aux autorités de régulation. Cette nouvelle intervient au moment où le groupe affronte la tempête du SwissLeaks, laquelle n'est pas près de s'achever. HSBC a ainsi annoncé un recul de 17% de son bénéfice imposable 2014 et une révision à la baisse de son objectif de retour sur fonds propres. Dans le détail, le chiffre d'affaires de la banque s'est effrité de 5,3% à 61,2 milliards de dollars. Le groupe a également expliqué avoir enregistré de moindres revenus de ses ventes d'actifs par rapport à 2013. Le bénéfice imposable 2014 s'est chiffré à 18,7 milliards de dollars. Le bénéfice net du groupe, lui, s'est élevé à 13,7 milliards de dollars. HSCB s'excuse La banque européenne a déclaré dans un communiqué que les pratiques passées constatées dans sa division de banque privée en Suisse, accusée d'avoir aidé des clients à dissimuler au fisc des milliards de dollars d'actifs jusqu'en 2007, étaient venues lui rappeler «l'ampleur du travail qu'il reste à accomplir» au sein de l'établissement. La banque est devenue une usine à excuses depuis les révélations sur les pratiques de sa filiale en Suisse il y a près de deux semaines. Par ailleurs, la session du comité parlementaire britannique au Trésor, réunissant treize députés, avaient convoqué Douglas Flint et Stuart Gulliver, respectivement président exécutif et directeur général de HSBC, pour près de deux heures d'interrogatoire public. Avant la publication des comptes 2014, la banque avait confirmé que son directeur général détenait depuis 1998 un compte en Suisse, ouvert pour y déposer ses primes. Celui-ci a affirmé, devant la session du comité parlementaire, que les comptes détenus en Suisse l'étaient pour des raisons «personnelles», sans pour autant donner plus de détails. Soupçons de manipulation du marché Une enquête portant sur le processus de fixation des cours de l'or, de l'argent, du platine et du palladium a été lancée contre plusieurs banques d'investissements dont HSBC, Bank of Nova Scotia, Barclays. Le département américain de la Justice et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), lancent conjointement une enquête sur la manipulation des cours des métaux précieux. En effet, alors que les entreprises minières affichent des résultats peut satisfaisants voir même des profits warning à travers le monde, y compris au Maroc, une enquête est dirigée à l'encontre d'au moins 10 grandes banques pour manipulation présumée des prix des métaux précieux, rapporte la presse étrangère. L'enquête porte sur le processus de fixation des cours de l'or, de l'argent, du platine et du palladium à Londres. Les banques concernées sont HSBC, Bank of Nova Scotia, Barclays, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, J.P. Morgan, Société Générale, Standard Bank et UBS, que de grands poids-lourds du système bancaire. Notons que ce n'est pas la première fois que le rôle des banques dans le processus de détermination des prix de ces matières premières est mis en cause, mais les enquêtes menées jusqu'ici n'ont pas abouti. D'après le journal français Les Echos, Goldman Sachs, HSBC et la Sud-Africaine Standard Bank, ainsi que le groupe de chimie allemand BASF sont également visés depuis novembre par une plainte aux Etats-Unis pour manipulation sur les prix du platine et du palladium. Une nouvelle méthode de fixation des prix Dans le cadre d'une réforme générale des fixings concernant les métaux précieux à Londres, c'est désormais le London Metal Exchange (LME) qui se charge depuis le 1er décembre dernier de fixer les prix de référence pour le platine et le palladium, de manière paraît-il plus transparente. Par ailleurs, afin d'éviter toute manipulation de cours, la méthode de fixation des prix de référence de l'argent est aussi confiée depuis l'été dernier à l'opérateur boursier CME Group et au groupe américano-canadien d'informations financières Thomson Reuters. Une nouvelle méthode pour la fixation des prix de l'or doit aussi entrer en vigueur fin mars. réformes en grèce Le premier plan de réforme que devrait présenter le gouvernement d'Alexis Tsipras à ses créanciers prévoit de lutter contre le trafic d'essence et de cigarettes. La Grèce pourrait tirer un profit de 7 milliards d'euros grâce aux réformes prévues. D'après le journal français, La Tribune, le gouvernement grec pourrait bénéficier de sa lutte contre les trafics et l'imposition des grandes fortunes. Le catalogue des réformes que doit présenter aujourd'hui le gouvernement grec permettrait au pays d'encaisser plus de 7 milliards d'euros de recettes. La lutte contre le trafic d'essence pourrait rapporter 1,5 milliard d'euros Selon la même publication, le plan que devrait présenter le gouvernement d'Alexis Tsipras à ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI) prévoit de lutter contre le trafic d'essence et de cigarettes, ce qui permettrait à l'Etat grec d'engranger respectivement 1,5 milliard et 800 millions d'euros. L'Exécutif de la gauche radicale prévoit aussi de tirer près de 2,5 milliards d'euros de l'imposition des fortunes grecques et des oligarques. De même, un montant de 2,5 milliards supplémentaires pourrait être encaissé par le biais du recouvrement des dettes fiscales des particuliers et des entreprises. Au total, selon les chiffres du quotidien français, Athènes engrangerait ainsi environ 7,3 milliards de recettes.