Ceux ou celles qui connaissent Dell Maroc disent que les effectifs au sein de la firme n'arrêtent pas de fluctuer. Cela est peut-être vrai, mais le dernier transfert des services de gestion des commandes online et offline, émanant des clients Dell, une opération qui a concerné globalement environ 120 ex-salariés, semble, de par le conflit social naissant qui a suivi le licenciement d'une partie de ces salariés, être sans antécédent. Pour Ahmed Khalil, directeur général de Dell Maroc, il s'agit tout simplement «d'une évaluation des opérations qui se fait de manière continue afin d'assurer la structure la plus efficace offrant la meilleure valeur possible à nos clients». Et de préciser : «Nous avons effectivement transféré ces services à un partenaire, alors qu'ils étaient effectués jusqu'à présent en interne. Les employés en charge de ces services se sont vu proposer un poste équivalent chez notre partenaire, avec la garantie des conditions de travail similaires, incluant un salaire identique et les mêmes avantages sociaux que chez Dell». Or, 68 des 120 salariés concernés, ont refusé de rejoindre l'entreprise Sutherland Global Services Global Morocco, à laquelle les services cités ont été «transférés». Ce qui semble mettre de l'huile sur le feu, c'est que les 68 salariés, licenciés officiellement le 30 janvier, ont estimé que leurs indemnités de départ ne sont pas conformes au code de travail en vigueur. Retrouvez l'intégralité de cet article dans notre édition de ce jeudi 05 février, disponible en kiosques ou en PDF sur le site.