À Agadir, plusieurs établissements touristiques ont fermé leurs portes au niveau de la zone balnéaire. Parmi les cas les plus décriés, figure l'hôtel Salam, Transatlantique, la Kasbah et le club Valtur. Plus de deux années après la fermeture de ce dernier, la situation semble aller dans le sens du déblocage, grâce au forcing de plusieurs intervenants locaux. En effet, après la déposition de l'autorisation de rénovation par la société hôtelière «Gelta Tourist», propriétaire de l'établissement et dont le siège social se trouve à Laâyoune, la commune urbaine d'Agadir vient de donner le feu vert pour entreprendre l'opération de rénovation. En effet, après à la fermeture de cet établissement, il y a deux années, le club de vacances «Valtur» a fait perdre à la destination près de 670 lits et 183 postes d'emploi. Sont en cause les difficultés traversées par le groupe touristique italien, gestionnaire de l'hôtel. Ce dernier était placé sous la protection de la loi italienne sur les faillites, afin de mettre en place un plan de réduction de son endettement. Ce plan, déposé par le groupe en échange de sa mise sous tutelle, a prévu la cession de biens immobiliers et de 22 villages non stratégiques, dont celui de la destination Agadir (qui était en location). Dès lors, les flux touristiques italiens ont dégringolé à l'échelon de la destination alors qu'il y avait plus de 20.000 touristes italiens qui faisaient chaque année le déplacement à Agadir, ce qui a occasionné un déficit des arrivées et fait perdre à la destination l'une des durées moyennes de séjour les plus longues. S'agissant de l'hôtel Agadir City Tower, qui sera construit sur les ruines de l'hôtel Salam, avec au menu un hôtel de 308 chambres et 20 suites, en plus d'une RIPT de 94 appartements et 4 duplex initiés par la société «Vocation loisirs SA», ce projet est toujours en cours d'étude au niveau de la Commission des grands projets. Actuellement, la commune urbaine d'Agadir a demandé une étude de circulation qui est en cours de préparation pour ledit projet, qui comportera également 27 commerces et 3 restaurants pour un montant global d'investissement de 365 MDH, et permettra la création de 738 emplois. À l'image de l'hôtel Transatlantique et de la Kasbah qui sont également fermés, l'hôtel Kempinski Royal Palace, appartenant au groupe saoudien Nesco est en stand-by depuis des années. Le chantier étalé sur une superficie de 5 hectares, devant renforcer la capacité de la destination d'Agadir d'environ 520 lits, est également en arrêt depuis plusieurs années à cause d'un litige juridique.