Elle est raffinée et élégante, mais cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle ait été première dame de France. Carla Bruni a la grâce du mannequin et le côté écorché vif de l'artiste, et n'est pas qu'un simple corps qui fait rêver. Carla Bruni-Tedeschi est née à Turin, en Italie, le 23 décembre 1967. Elle est la fille de la pianiste concertiste Marisa Borini et de l'industriel et compositeur d'opéra Alberto Bruni-Tedeschi. Son frère Virginio, graphiste et photographe, est décédé en juillet 2006. Sa sœur Valeria est une comédienne et réalisatrice de renom. En 1973, la famille déménage à Paris pour fuir les menaces d'enlèvement des Brigades rouges. Carla grandit et est scolarisée à Paris. Après le lycée, elle étudie l'art et l'architecture, puis elle interrompt ses études à l'âge de 19 ans pour devenir mannequin. Elle travaille alors pour les stylistes les plus prestigieux, aussi bien sur les podiums que dans des campagnes publicitaires. Elle apparaît en couverture de nombreux magazines à travers le monde tels que Vogue, Elle ou Marie-Claire, travaille avec les photographes les plus en vue et accède, dans les années 1990, au rang de top-modèle. En 1997, elle met fin à sa carrière de mannequin pour se consacrer à la musique. En 1999, elle écrit les paroles de sept chansons de l'album de Julien Clerc «Si j'étais elle». En juin 2001, elle met au monde Aurélien, dont le père n'est autre que le philosophe Raphaël Enthoven. En 2002, elle sort son premier album, «Quelqu'un m'a dit», paru sous le label indépendant Naïve et produit par Louis Bertignac. Le disque est un véritable succès et s'écoule à plus de 2 millions d'exemplaires. Carla est récompensée dans la catégorie «Artiste-interprète féminine de l'année» aux Victoires de la Musique. En 2006, elle enregistre «Those Little Things», une traduction anglaise de la chanson de Serge Gainsbourg, «Ces petits riens», à l'occasion de la sortie d'un disque hommage intitulé «Monsieur Gainsbourg revisited». Son deuxième album, «No Promise», qui propose des mises en musique de poèmes de W. B. Yeats, Emily Dickinson, W. H. Auden, Dorothy Parker, Walter de la Mare et Christina Rossetti, sort en janvier 2007. Le 2 février 2008, Carla épouse le président français Nicolas Sarkozy. La nouvelle première dame de France n'abandonne pas pour autant sa carrière musicale. En juillet 2008, elle sort son troisième album, «Comme si de rien n'était», dont les droits d'auteur seront reversés à la «Fondation de France», l'une des principales organisations à but non lucratif du pays consacrées à la lutte contre les problèmes sociaux et éducationnels liés à la pauvreté. En décembre 2008, Carla est nommée ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida par Onusida, l'Unicef et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. En avril 2009, la Fondation Carla Bruni-Sarkozy est créée sous l'égide de la Fondation de France, et devient opérationnelle en septembre de la même année. Elle a pour mission de combattre l'illettrisme, fournir un soutien pédagogique à la jeunesse défavorisée par le biais de tutorats et de programmes scolaires et vaincre l'exclusion sociale grâce à des activités culturelles et artistiques. En 2010, elle enregistre le titre «Absolute Beginners» pour le disque produit en hommage à David Bowie et dont les recettes seront reversées à l'association «Warchild». En novembre 2011, elle donne naissance à sa fille Giulia. En avril 2013, elle sort son 4e album, «Little French Songs». Aujourd'hui, Carla Bruni revient à ses premières amours, la mode! Elle est l'égérie de la grande marque Bulgari. Plus qu'un contrat publicitaire, c'est l'histoire d'une passion. «Un bijou n'est pas un objet comme les autres. C'est un objet plus intime que tout autre. Intime physiquement bien-sûr, car il pare le corps, à même la peau, souvent là où le cœur bat, comme une goutte de parfum au creux d'un poignet, sous l'oreille, à la base du cou. Mais plus intime encore car il a un sens, une signification qui le dépasse. Le bijou appartient au monde des sentiments, il touche aux choses de l'âme. Il déclare une passion, prouve un amour, transmet un souvenir, symbolise une croyance, scelle un engagement, décerne un honneur, protège du malheur... Du plus simple des anneaux au collier le plus sophistiqué, le bijou raconte toujours une histoire personnelle. Cette idée me plaît. J'aime quand les choses ont une histoire», raconte l'artiste qui a une histoire avec la marque. «Bulgari est pour moi le symbole de la passion et de cette gaité romaine, vivante et colorée. Colorée... comme les pierres de ce bracelet des années 1970 que portait ma tante lorsque j'étais enfant. J'adorais ce bracelet. J'aimais sa joie, sa fantaisie. Je rêvais de posséder pareille merveille un jour! On m'avait dit que, comme moi, il était arrivé d'Italie à Paris. Peut-être que je l'aimais un peu pour cela aussi. Je sus plus tard que le trésor tant convoité venait de chez Bulgari... Est-ce le hasard ou ce bracelet qui nous a réunis?». Les prochains mois nous le diront...