Le nombre total d'amendements proposés à cette partie du PLF à la Chambre des conseillers s'élève à 231, dont 66 ont été acceptés, 55 rejetés et 110 retirés. Suivez La Vie éco sur Telegram La Chambre des conseillers a adopté à la majorité, lors d'une séance plénière tenue jeudi, la 1ère partie du projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l'année budgétaire 2025, tel qu'amendé. Lors de cette séance, qui s'est déroulée en présence du ministre délégué auprès de la ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, la 1ère partie du PLF a été approuvée par 48 conseillers, tandis que 7 ont voté contre et 9 se sont abstenus. Le nombre total d'amendements proposés à cette partie du PLF à la Chambre des conseillers s'élève à 231, dont 66 ont été acceptés, 55 rejetés et 110 retirés. Selon le rapport de la Commission des finances, de la planification et du développement économique relevant de la Chambre des conseillers, les amendements proposés portaient principalement le volet fiscal avec 177 amendements, suivi de celui douanier (27 amendements), en plus de 27 autres amendements d'ordre divers. Mercredi, M. Lekjaa, en réponse aux interventions des groupes et des groupements parlementaires lors de la séance de discussion générale du PLF 2025, avait affirmé que ce projet de loi repose sur des hypothèses basées sur des données techniques et scientifiques précises, indiquant que le gouvernement a alloué plus de 100 milliards de dirhams (MMDH) pour le dialogue social, la couverture médicale et l'aide sociale directe, en plus de l'aide directe au logement et du relogement des habitants des bidonvilles. L'Exécutif a volontairement alloué environ 10% du produit intérieur brut (PIB) pour être injectés dans les revenus des catégories sociales vulnérables et de la classe moyenne, « ce qui reflète son engagement à renforcer l'Etat social », a-t-il noté. S'agissant du dialogue social, M. Lekjaa a assuré que le gouvernement y a alloué environ 45 MMDH, « ce qui a conduit à des augmentations significatives des salaires, parmi lesquelles 3.800 dirhams pour les médecins, afin de résoudre un problème qui persiste depuis des années, et 3.000 dirhams pour les enseignants du supérieur, ainsi que des augmentations allant de 1.500 à 4.800 dirhams pour les fonctionnaires du ministère de l'Education nationale ». En ce qui concerne l'exonération des retraités de l'impôt sur le revenu (IR), le ministre a souligné l'importance de cette réforme qui concerne une catégorie ayant consacré sa vie au service de la Nation, que ce soit dans le secteur public ou privé, précisant que l'impact financier de cette mesure s'élève à 1,2 MMDH.