Cette réunion a été l'occasion de rappeler l'importance que revêt l'intelligence artificielle et les possibilités qu'elle offre pour l'amélioration de la qualité des prestations publiques, en plus de la perspective pour notre pays de devenir développeur d'intelligence artificielle. Suivez La Vie éco sur Telegram Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, ce mercredi à Rabat, la première réunion de la Commission nationale pour le développement numérique. Au cours de cette réunion ont été présentées les orientations générales du développement numérique – Maroc digital 2030, qui s'inscrivent en droite ligne de la Haute vision royale appelant à mettre à profit le développement numérique, notamment en encourageant les jeunes Marocains à développer des solutions numériques marocaines répondant aux besoins et contribuant à la création d'opportunités d'emploi. Akhannouch a souligné à cette occasion que le gouvernement met l'accent sur la transition numérique dans tous les secteurs et établissements publics, partant de sa conviction que cette transition constitue un levier pour le développement économique et social et contribue à ériger le Royaume en pôle digital régional, en application des Hautes directives royales appelant à accélérer le rythme de la digitalisation afin de combler le fossé numérique avec les pays avancés et profiter du fruit de l'évolution numérique que connait le monde. Après avoir rappelé les principaux acquis réalisés par notre pays dans le chantier de la digitalisation, ainsi que l'approche participative mise en œuvre pour l'élaboration des orientations en la matière, concrétisée par une série de rencontres consultatives régionales avec les différents acteurs du secteur du numérique, la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la réforme administrative, Ghita Mezzour, a présenté les grandes orientations du développement numérique – Maroc digital 2030, qui s'articulent autour de deux piliers. Ces deux axes majeurs sont la digitalisation des services publics, qui vise à accélérer la cadence de numérisation des services publics en veillant à leur qualité, à travers une méthodologie centrée autour de l'usager, qu'il soit citoyen ou entreprise, et l'injection d'une dynamique nouvelle dans l'économie numérique en vue de développer des solutions numériques marocaines et créer de la valeur et des emplois. Ce dernier pilier s'articule autour de trois principaux axes qui sont le développement du secteur de l'offshoring, l'édification d'un écosystème dédié aux entreprises en développement et l'accompagnement de la digitalisation des petites et moyennes entreprises. Trois fondements essentiels articulent ce pilier. Le premier est lié aux talents numériques, à travers la formation d'un plus grand nombre de jeunes compétences dans les différents domaines de la digitalisation et des technologies de l'information au moyen de formations universitaires, professionnelles, au niveau des écoles de programmation et à travers des programmes de requalification, en veillant à l'adéquation de ces formations avec les exigences du marché de l'emploi. Le deuxième fondement est le «cloud computing», dont le développement des prestations demeure nécessaire pour notre pays en vue de répondre aux attentes des secteurs public et privé. Le dernier est relatif à la couverture en réseaux de téléphonie et d'internet, en mettant l'accent sur la couverture de l'ensemble des zones du monde rural en réseau internet et réseau de téléphonie mobile, en veillant au renforcement de l'implantation des réseaux de fibres optiques et en adoptant la technologie 5G à moyen terme. Cette réunion a été l'occasion de rappeler l'importance que revêt l'intelligence artificielle, sa présence importante parmi les orientations générales du développement numérique – Maroc digital 2030, et les possibilités qu'elle offre pour l'amélioration de la qualité des prestations publiques, en plus de la perspective pour notre pays de devenir développeur d'intelligence artificielle.