La première réunion avec les syndicats est concluante. Gouvernement et syndicats se sont mis d'accord pour mettre en veille le nouveau statut, le temps d'en revoir certains points, notamment la revalorisation des salaires. La commission interministérielle se réunira ce jeudi, et les cours doivent normalement reprendre en parallèle. Suivez La Vie éco sur Telegram Le chef du gouvernement vient d'annoncer le gel, pour le moment, du nouveau statut unifié et la reprise bientôt des cours, au terme de sa réunion, lundi, avec les syndicats les plus représentatifs. Selon Aziz Akhannouch, la réunion s'est déroulée dans un esprit de dialogue engagé. Une nouvelle dynamique vient d'être lancée et les discussions ont abouti à des mesures concrètes. Ainsi, comme l'a précisé le chef du gouvernement, il a été décidé de surseoir à l'application du nouveau statut du personnel du ministère de l'Education nationale, en attendant d'en améliorer certains points, notamment en ce qui concerne la revalorisation des salaires des fonctionnaires. Sur ce point, le chef du gouvernement s'est montré positif. S'agissant des ponctions sur les salaires, Aziz Akhannouch affirme qu'il est impossible de revenir dessus. Et ce, pour la simple raison que, sur le plan administratif, la procédure des retenues sur les salaires est déjà arrivée à terme. Les salaires vont d'ailleurs être versés dans les deux jours à venir, ce qui rend impossible tout retour en arrière. Par contre, pour le salaire des mois à venir, syndicats et gouvernement ont convenu d'atténuer l'importance des coupes. L'autre point sur lequel les deux parties se sont mises d'accord, c'est le principe de la commission ministérielle, formée avec en plus du ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, celui de l'Insertion professionnelle et de l'emploi, Younes Sekkouri, ainsi que celui délégué au Budget, Fouzi Lekjaa. Cette commission va démarrer ses réunions avec les syndicats dès jeudi prochain pour entamer l'amendement de certains points du Statut unifié. Les deux parties se sont entendues, de même, pour un délai maximum fixé au 15 janvier pour faire aboutir les négociations. Ce qui devrait ouvrir la voie à la mise en œuvre du nouveau statut. Entre-temps, le chef du gouvernement insiste sur le fait que les élèves doivent reprendre leurs cours. Surtout maintenant que les négociations sont reparties sur de bonnes bases.