La secousse tellurique de magnitude 7 sur l'échelle de richter, une première au Maroc, a frappé la commune d'Ighil dans la province d'El Haouz. Si l'épicentre se situe entre 60 et 70 km de Marrakech, les habitants de presque toutes les régions ont senti la terre trembler sous leurs pieds. Ecouter cet article https://www.lavieeco.com/wp-content/uploads/speaker/post-313429.mp3?cb=1694219310.mp3 Le Maroc a tremblé ce soir. Presque toutes les régions du pays ont été concernées et des dégâts importants sont à dénombrer. Jamais dans l'histoire moderne du pays, «depuis qu'on dispose d'instruments de mesure, depuis un siècle, nous n'avons enregistré une telle magnitude», nous confie Nacer Jabour, Chef de division à l'Institut national de géophysique relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). La secousse tellurique de magnitude 7 sur l'échelle de richter, une première au Maroc, a frappé la commune d'Ighil dans la province d'El Haouz. Si l'épicentre se situe entre 60 et 70 km de Marrakech, les habitants de presque toutes les régions ont senti la terre trembler sous leurs pieds. Mais c'est la région d'El Haouz, de 50 à 100 km de l'épicentre qui sera la plus impacté par cette grave secousse. «Il y a eu des dégâts importants. Nous recevons beaucoup d'appels. Il peut y avoir malheureusement des pertes humaines», nous déclare Jabour. Si la mémoire collective se rappelle du séisme d'Agadir survenu en 1961, comme étant le plus puissant jamais enregistré au Maroc, celui de ce soir le dépasse largement, à en croire Mohamed Kasmi, responsable des infrastructures et des réseaux sismiques au CNRST. Une énorme faille a été activée selon lui dans la région d'El Haouz, induisant des centaines de secousses, dont le plus importante de magnitude 7, ensuite une autre de magnitude 6, et d'autres ont suivi. Selon nos sources, des risques de récidive sont envisagés. Pour le moment, le CNRST ne peut prévoir le degré d'intensité et de gravité de ces prochaines secousses. «Le risque est là. On fera un premier bilan des dégâts. Il faudra rester sur ses gardes, surtout au niveau des quartiers où il y a des habitations menaçant ruine», lance Jabour.